Jules Ndjawé, un criminel camerounais, crée son club de football à Bangui : indignation sur les réseaux sociaux
Bangui, CNC. La création d’un club de football portant le nom du camerounais Jules Ndjawé, conseiller à la présidence centrafricaine, déclenche une vague de protestations sur les réseaux sociaux. Cette initiative du controversé conseiller camerounais démontre ses ambitions dans le football centrafricain.
Un passé sulfureux de Jules Ndjawé qui resurgit
Avant d’intégrer la présidence centrafricaine, Jules Ndjawé traînait une réputation sulfureuse à Paris, associé aux “blouses noires”, ces bandes spécialisées dans les braquages. Son arrivée dans l’entourage du président Faustin Archange Touadera a déjà provoqué de nombreuses interrogations.
Une violence caractérisée de Jules Ndjawé
Le 30 juillet 2023, lors du référendum constitutionnel au lycée Barthélémy Boganda, Jules Ndjawé s’est battu avec Wilfried Sébiro, alors ministre conseiller en communication à la présidence.
« Un acte d’une violence inouïe devant le chef de l’État » , rapporte un témoin de la scène. Résultat : Sébiro muté, tandis que Jules Ndjawé conserve son poste.
Les réseaux sociaux s’enflamment
Sur Facebook, Elysée Nguemalé exprime l’indignation générale : « Un club sportif est une personne morale de droit privé. Il est inconcevable qu’il porte le nom d’un individu, particulièrement celui d’un incivique notoire » .
Des propos de Jules Ndjawé qui choquent
Lors d’une interview sur la radio Ndékè Luka, Jules Ndjawé a tenu des propos polémiques sur la pauvreté des centrafricains, sur le FMI et sur le rapport de la société civile. Son interview a poussé bon nombre des centrafricains à réagir sur les réseaux sociaux : « Les étrangers nous traitent d’ignorants dans notre pays. Cette situation découle directement de la gouvernance actuelle du président Touadera » .
Une stratégie sportive critiquée
Cette création de club cache mal les ambitions de Jules Ndjawé pour la présidence de la Fédération Centrafricaine de Football.
« Cette manœuvre représente une première étape vers la conquête des instances dirigeantes du football national » , analyse un dirigeant sportif sous couvert d’anonymat.
Un précédent dangereux
« En tant qu’expert du football africain, je peux affirmer que cette situation est unique. Les rares clubs portant des noms d’individus honorent généralement des personnalités historiques ou des bienfaiteurs du sport. La création du club Jules Ndjawé rompt avec cette tradition et risque d’ouvrir la voie à d’autres personnalités controversées, affirme un expert centrafricain en la matière.
Sur Twitter, un internaute résume le sentiment général : « Notre football ne doit pas devenir le terrain de jeu d’individus aux antécédents douteux » .
La Fédération Centrafricaine de Football, pourtant garante de l’éthique sportive, maintient un silence préoccupant. Son inaction pourrait encourager d’autres initiatives similaires, au détriment de l’intégrité du football centrafricain.
Un appel au boycott circule déjà sur les réseaux sociaux : « Aucun club respectable ne devrait accepter de jouer contre une équipe portant le nom d’un homme connu pour sa violence et son mépris des institutions » .
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