Jeunes réfugiés centrafricains au Cameroun : de l’exil à la criminalité
Bangui, CNC. À Douala, capitale économique du Cameroun, deux jeunes Centrafricains sont arrêtés pour trafic d’ossements humains. Ce fait divers macabre dévoile la réalité brutale des milliers de réfugiés centrafricains qui, fuyant les crises dans leur pays depuis 2013, se retrouvent piégés dans un engrenage infernal de précarité et de criminalité au Cameroun. Une enquête révèle l’ampleur d’un drame humain largement ignoré.
Jeunes réfugiés centrafricains au Cameroun : Une précarité extrême.
Dans les rues de Douala et d’autres villes camerounaises, des scènes de misère se répètent quotidiennement. Un travailleur humanitaire, préférant garder l’anonymat, dresse un tableau glaçant : “Certains dorment sous les ponts ou près des poubelles. D’autres construisent des abris de fortune en carton”. Ces conditions de vie déplorables touchent particulièrement les Jeunes réfugiés centrafricains au Cameroun, souvent livrés à eux-mêmes sans ressources ni soutien.
L’engrenage de la criminalité pour les Jeunes réfugiés centrafricains au Cameroun.
Cette précarité expose les Jeunes réfugiés centrafricains au Cameroun à l’exploitation par des réseaux criminels locaux. Nicolas, explique : “Des groupes mafieux locaux profitent de la vulnérabilité de ces jeunes pour les impliquer dans des activités illégales”. L’arrestation récente de deux Centrafricains pour trafic d’ossements humains à Douala n’est que la partie visible d’un phénomène plus large.
Le commandant de brigade de gendarmerie Aéroport 1, l’adjudant-chef major Eli Richard Amogumvondor, tous de la gendarmerie camerounaise, confirme : “Depuis quelque temps, nous constatons une recrudescence d’actes criminels dans notre zone, notamment la vente d’ossements humains”.
Prostitution et trafic d’organes.
La détresse pousse certains Jeunes réfugiés centrafricains au Cameroun à des extrémités choquantes. “La prostitution touche hommes et femmes”, rapporte notre source humanitaire. Plus alarmant encore, des cas de trafic d’organes sont signalés. “Certains vendent des parties de corps, comme des crânes ou même des …, pour obtenir de l’argent”, ajoute-t-elle.
L’inaction du gouvernement centrafricain face à la détresse de ces Jeunes réfugiés centrafricains au Cameroun mise en cause.
La responsabilité des autorités centrafricaines est pointée du doigt. “La République centrafricaine est devenue invivable, provoquant un exode massif“, critique notre source. L’absence de perspectives de retour et d’amélioration de la situation maintient ces jeunes dans un cycle infernal au Cameroun.
Cette situation engendre des tensions. Un habitant de Douala témoigne : “Les Camerounais les surnomment désormais les ‘centra-voleurs’, à cause de l’implication de certains dans des actes criminels”.
L’urgence d’une réponse coordonnée.
En présence de cette crise humanitaire et sécuritaire, des mesures urgentes s’imposent. Les autorités camerounaises et centrafricaines doivent agir de concert pour offrir des alternatives à ces Jeunes réfugiés centrafricains au Cameroun, tout en combattant les réseaux criminels qui les exploitent.
Le lieutenant-colonel Godefroisang, commandant en second de la légion de gendarmerie du littoral au Cameroun, assure que les forces de l’ordre restent mobilisées : “Nous poursuivons nos efforts pour lutter contre la grande criminalité”.
Cependant, la répression seule ne suffira pas. Des programmes de réinsertion et d’aide au retour volontaire doivent être mis en place. La communauté internationale doit également prendre ses responsabilités pour éviter qu’une génération entière ne sombre dans la criminalité et le désespoir.
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