Jackson Mazette au Maroc : quand la maladie rattrape le traître du MLPC

Rédigé le 07 septembre 2025 .
Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC).
Jackson Mazette , l’ancien vice-président du parti MLPC radié, hospitalisé après avoir détourné l’argent du pouvoir, voit ses manœuvres de division s’effondrer avec la défection de ses complices.
Jackson Mazette découvre amèrement que la trahison politique se paie parfois au prix fort. Cet ancien vice-président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), qui avait vendu son âme au régime Touadéra pour diviser son propre parti, se retrouve aujourd’hui hospitalisé au Maroc, abandonné par ses complices et rongé par la maladie autant que par ses propres turpitudes.
L’homme qui pensait pouvoir jouer sur tous les tableaux en créant un front parallèle au MLPC découvre brutalement les limites de sa duplicité. Proche du pouvoir en place, Jackson Mazette avait reçu d’importantes sommes d’argent pour organiser des activités censées fragiliser son ancien parti. Mais sa cupidité légendaire l’a poussé à détourner la majorité de ces fonds pour ses projets personnels, notamment la construction en cours d’un immeuble à Bangui.
Cette appropriation éhontée des deniers de la corruption a provoqué la colère de ses collaborateurs qui découvraient progressivement qu’ils avaient été dupés par leur propre chef. Car Jackson Mazette ne s’est pas contenté de trahir le MLPC, il a également berné ceux qui l’accompagnaient dans cette aventure, transformant chaque complice en victime de son avidité sans bornes.
Chantal Jean Édouard Koyambonou, présenté comme l’un de ses plus proches alliés, s’est progressivement éloigné en réalisant l’ampleur de la manipulation. Cette défection symbolique a ouvert les vannes à un mouvement de désaffection généralisé, chaque membre de son cercle des mafieux découvrant qu’il avait été utilisé puis trahi par Jackson Mazette dans sa course aux privilèges personnels.
Le mécontentement au sein de son entourage a atteint un point de rupture quand ses compagnons ont réalisé qu’ils servaient de faire-valoir à un homme qui ne pensait qu’à s’enrichir sur leur dos. Plusieurs d’entre eux ont annoncé leur intention de réintégrer le MLPC, abandonnant un Jackson Mazette de plus en plus isolé face aux conséquences de ses propres manœuvres.
Cette débandade politique coïncide cruellement avec l’effondrement physique du personnage. Après un refus de visa pour la France qui témoigne de sa réputation sulfureuse même à l’international, Jackson Mazette a dû se rabattre sur le Maroc pour ses soins médicaux. L’intervention lourde qu’il a subie, impliquant la pose de drains thoraciques pour soulager ses poumons, témoigne de la gravité de son état.
Hospitalisé à Rabat, l’homme qui croyait pouvoir manipuler tout le monde se retrouve désormais dépendant des médecins marocains pour sa survie. Ses proches le décrivent comme “en colère” face à l’isolement dans lequel il se trouve, rage impuissante d’un homme qui découvre que la trahison ne paie pas toujours.
Cette colère pathétique d’un malade abandonné contraste avec l’arrogance qu’il affichait quand il pensait tenir le bon bout en divisant le MLPC. Mazette avait cru pouvoir jouer les grands stratèges en servant les intérêts du pouvoir tout en s’enrichissant personnellement. Il découvre aujourd’hui que ce type de calcul finit toujours par se retourner contre son auteur.
Le congrès que son camp prévoyait d’organiser début septembre apparaît déjà comme une chimère réunion. Comment rassembler des militants quand le leader est cloué sur un lit d’hôpital marocain et que ses lieutenants l’abandonnent un à un ? Cette débâcle organisationnelle signe l’échec patent de sa stratégie de division.
L’ironie de la situation atteint son comble quand on réalise que Jackson Mazette, qui voulait affaiblir le MLPC, a finalement détruit sa propre crédibilité politique. En tentant de diviser les autres, il s’est divisé lui-même, perdant à la fois sa santé, sa fortune détournée et ses alliés de circonstance.
Cette déchéance de Jackson Mazette constitue un cas d’école des limites de l’opportunisme politique. L’homme qui pensait pouvoir trahir impunément son parti d’origine en empochant l’argent du Président Touadera découvre que ce type de stratégie finit toujours par dévorer ceux qui s’y adonnent.
Ses anciens complices, en réintégrant le MLPC, reconnaissent implicitement qu’ils ont été les jouets d’un manipulateur qui ne cherchait qu’à s’enrichir sur leur crédulité. Cette prise de conscience tardive témoigne de la capacité de Jackson Mazette à abuser même ceux qui lui faisaient confiance.
L’état de santé précaire du personnage ne doit pas faire oublier la nature de ses agissements. Jackson Mazette reste un traître qui a tenté de vendre son parti pour quelques billets, un corrupteur qui a détourné l’argent de la corruption elle-même, un manipulateur qui a berné jusqu’à ses propres complices.
Sa solitude actuelle dans un hôpital marocain constitue une forme de justice immanente pour un homme qui a passé sa carrière à trahir tous ceux qui lui faisaient confiance. Cette leçon devrait servir à tous ceux qui sont tentés par les sirènes de l’opportunisme politique à court terme.
Par Alain Nzilo
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