dimanche, novembre 17, 2024
AccueilSécuritéIppy, deux personnes portées disparues, leurs familles soupçonnent les FACA et les...

Ippy, deux personnes portées disparues, leurs familles soupçonnent les FACA et les mercenaires de Wagner

 

Bangui, République centrafricaine, lundi, 11 juillet 2021, 03:20:37 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Face à la pression incessante des éléments des forces armées centrafricaines (FACA) et les mercenaires russes de la société Wagner sur les populations civiles, la famille des personnes portées disparues les soupçonne d’être derrière cet enlèvement.

Un quartier d'Ippy CNC
Copyright2021CNC

 

La première personne disparue, un jeune chrétien du quartier du centre-ville. Le jeudi dernier, il disait à ses proches qu’il aille au champ, mais deux jours après, ce samedi 10 juillet, il n’est pas rentré à la maison. Ses parents le cherchent en vain, même dans son champ.

La deuxième victime, un jeune musulman du quartier Bornou qui a été subitement porté disparu vendredi 09 juillet. Son absence a été constatée 24 heures plus tard, ce samedi 10 juillet à 19 heures. Cette double disparition soulève d’énormes inquiétudes au sein de la population à Ippy. Mais les parents, de leur côté, soupçonnent quant à eux les mercenaires de Wagner ou les soldats FACA d’être derrière cette double disparition.

Selon les parents de la première personne disparue, le même jour, c’est-à-dire le jeudi dernier, au moment de son retour du champ, il avait croisé un jeune de son quartier à moins d’un kilomètre de  l’entrée de la ville. Ce qui les pousse à imaginer qu’il serait enlevé  ici à Ippy et non dans la forêt. Pour la deuxième personne, ses parents déclarent qu’il est commerçant, et ne travaille pas en dehors d’Ippy, sa ville natale. Son enlèvement aurait eu lieu ici dans la ville, insistent-ils.

Deux cas de disparition la semaine dernière à Ippy, et plusieurs questions restent en suspens.

Il convient de rappeler que depuis plusieurs mois, les soldats FACA basés à Ippy ont interdit à toute la population, quel que soit  l’âge, de parler, discuter ou croiser  un Casque bleu de la Minusca. Faute de quoi, la personne qui ne respecte pas cette décision serait arrêtée et transféré à Bangui. Ainsi, la peur s’empare de la population qui évite d’aller signaler des cas pareils à la Minusca ou aux ONG.

 

Par Moïse Banafio

Journaliste rédacteur

Tel : 70 13 39 97

Alain Nzilo

Directeur de publications

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email : alainnzilo@gmail.com

 

RELATED ARTICLES

Most Popular

Recent Comments