Intense Extorsion des gendarmes à la barrière de Greko : Un abus persistant malgré les décrets présidentiels

Publié le 5 mai 2024 , 5:05
Mis à jour le: 5 mai 2024 5:56 am

Intense Extorsion des gendarmes à la barrière de Greko : Un abus persistant malgré les décrets présidentiels

 

Deux gendarmes centrafricains en poste à Yaloké
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Bangui, 06 mai 2024 (CNC)  

 Dans la préfecture de Kémo, le village de Greko, situé à 45 kilomètres de Sibut sur l’axe Bambari, témoigne d’une réalité alarmante. Malgré le décret présidentiel ordonnant la suppression des barrages routiers illégaux, le commandant de compagnie de Sibut a déployé des gendarmes à Greko, perpétuant l’extorsion en toute impunité.

 

Les gendarmes, en poste depuis la nuit du samedi au dimanche 5 mai 2024, exigent sans scrupule 5 000 francs CFA de chaque véhicule. Cette nuit-là, entre 21h et 22h, quatre véhicules ont été bloqués et leurs conducteurs contraints de payer. Sur cette route très fréquentée, où transitent quotidiennement entre 200 et 500 véhicules, l’ampleur de cette extorsion pourrait être colossale.

 

Le sergent-chef en charge, notoirement connu pour son alcoolisme, dirige ces opérations avec une brutalité qui terrorise les passants. Parmi les victimes, Aline Dao, une femme malade venant d’Alindao, avec des papiers médicaux valides, qui, malgré son état, a été forcée de payer 1 000 francs CFA aux gendarmes qui lui a demandé ses pièces d’identités.

 

Ces gendarmes, selon leur propre dire, ils seraient autorisés à retournés sur cette barrière sur la décision de leur commandant de compagnie, un proches parent ethnique du président Touadera. Ce commandant, selon la population de Sibut, il  agit souvent avec la conviction d’être au-dessus des lois.

“Les commandants de compagnies de Bambari et de Sibut sont des parents au président, donc ils font ce qu’ils veulent”, explique un passager de passage dans un autre véhicule cette nuit.

 

Les passagers de la route Sibut – Bambari, exaspérés et effrayés, appelle le gouvernement de la République à intervenir. Les gendarmes, en transformant les barrages en outils de racket, non seulement violent le décret présidentiel mais sapent également la confiance en l’autorité de l’État.

 

Selon plusieurs sources interrogées à Sibut et Grimari, la nécessité de rétablir l’ordre et de respecter la loi est urgente, afin de protéger les citoyens contre ces abus qui ternissent l’image du gouvernement et menacent la sécurité publique.

 

Patrice Mboli

 

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