Insalubrité et Serpents : La Double Peine à l’Hôpital de l’Amitié de Bangui
Dans l’enceinte de l’Hôpital de l’Amitié de Bangui, une ombre inquiétante s’installe, suscitant crainte et préoccupation parmi les usagers. Cette menace rampante prend la forme des serpents, qui font une apparition récurrente dans certains services de l’établissement. Une situation qui, selon les responsables, est étroitement liée à l’insalubrité aux alentours de cet établissement médical de la capitale.
Des serpents à l’hôpital ? C’est une réalité qui glace le sang des patients et du personnel soignant, en particulier dans le service de neurologie, où ces reptiles sortent le plus souvent. Alain Blaise Ndako, surveillant général de l’hôpital, témoigne de la gravité de la situation : “Parfois, on peut tuer un ou deux serpents par jour, et cela constitue vraiment un handicap pour nous, le personnel soignant d’abord, et aussi pour le malade. Surtout lorsque quelqu’un est malade et qu’un serpent surgit brusquement, c’est vraiment un problème”.
Face à ce péril, la direction de l’hôpital réagit. Jean-Chrysostome Ketté annonce des mesures immédiates. Tout d’abord, un effort est entrepris pour désherber les environs, en particulier les hautes herbes derrière le logement de la mission médicale chinoise et près de la morgue. Cette démarche vise à éliminer les possibles habitats des serpents. De plus, des opérations de désinfection sont lancées, avec l’utilisation de produits chimiques dispersés dans les locaux.
Cependant, une question persiste : ces mesures seront-elles suffisantes pour mettre un terme à cette menace reptilienne ? Certains agents de santé demeurent mobilisés pour affronter ce phénomène et s’engagent à assainir les alentours de l’Hôpital de l’Amitié. La protection des autres services de l’établissement devient désormais une priorité absolue pour la direction.
La bataille contre les serpents à l’hôpital est lancée. L’objectif est clair : assurer la sécurité des patients et du personnel, afin que cet établissement demeure un lieu de soin et de réconfort, débarrassé de toute menace rampante.
Par Éric Azoumi
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