Bangui (CNC) – depuis le week-end dernier, des tractations en coulisse se multiplient avec le syndicat national des policiers afin de tenter de casser leur grève entamée depuis lundi et largement suivie à près de 80%, selon une source syndicale.
Il ne fait aucun doute, le gouvernement de Firmin NGRÉBADA n’a pas du tout apprécié que les policiers observent une grève pendant que le chef de l’État se trouve à l’extérieur du pays.
Un vide sécuritaire, surtout à l’absence du président Faustin Archange TOUADERA, pousse certains conseillers de la présidence de la République à entrer en action.
Pour eux, l’objectif premier serait de casser dès les premiers jours les ardeurs des policiers en leur miroitant des solutions favorables avant le retour du chef de l’État qui se trouve présentement au Japon. Or, les policiers, déjà habitués avec ce genre des promesses non tenues depuis plusieurs années, déclarent vouloir coûte que coûte observer les trois jours de grève annoncés par leur syndicat le week-end dernier.
Entre temps, l’entretien du syndicat avec le Premier ministre Firmin NGRÉBADA dimanche dernier, puis avec le directeur général de la police lundi, et enfin avec les conseillers du chef de l’État ce mardi n’ont pas permis aux policiers d’accepter les nouvelles propositions qu’on leur avait faites afin qu’ils arrêtent leur grève avant jeudi prochain.
Comble de l’ironie, toutes les propositions annoncées ne font que soulever la colère des policiers qui continuent toujours de bloquer les voies qui mènent à la direction générale de la police.
En attendant la suite, les grévistes sont toujours déterminés, et ce, jusqu’à jeudi prochain, selon une source proche du syndicat.
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