Frédéric Inamo, DG des Douanes, nie la gravité de la crise sécuritaire en Centrafrique
Bangui, CNC. L’interview accordée ce lundi 21 octobre 2024 par le Directeur Général des Douanes centrafricaines, Frédéric Inamo, à la radio Ndékè Luka a provoqué l’indignation de nombreux citoyens centrafricains. Ses propos sur la situation sécuritaire du pays révèlent une méconnaissance alarmante de la réalité vécue par des nombreux Centrafricains.
Une vision déconnectée de la gravité de la crise sécuritaire en Centrafrique
Le Directeur Général a affirmé que le retour du siège de l’École Inter-État des Douanes à Bangui était effectif, après sa délocalisation en Guinée équatoriale pour des raisons de sécurité. Il a ensuite déclaré : “…Il y a quelques bruits de bottes dans les villes de province, ce qui relève du banditisme. Cela existe dans tous les pays du monde”.
Cette déclaration choquante minimise gravement la situation sécuritaire en République centrafricaine. Les faits contredisent totalement cette vision :
– Des soldats sont régulièrement tués lors d’attaques des rebelles dans les villes de provinces
– Les positions de l’armée nationale subissent des assauts des groupes armés
– Des civils sont victimes de violences dans les provinces
– Les agriculteurs ne peuvent pas cultiver librement leurs champs
– Les agences humanitaires voient leurs déplacements entravés
Un discours irresponsable de la gravité de la crise sécuritaire en Centrafrique
Le Directeur Général semble ignorer la réalité de la gravité de la crise sécuritaire en Centrafrique vécue par ses compatriotes hors de Bangui. Sa position confortable dans la capitale ne l’autorise pas à banaliser les souffrances quotidiennes des Centrafricains.
Son discours irresponsable interroge sur sa capacité à occuper un poste aussi important. Rappelons que sa nomination à la tête des Douanes il y a 8 ans est due à ses liens familiaux avec le pouvoir en place.
Des conséquences dramatiques de la crise sécuritaire en Centrafrique
L’insécurité persistante dans le pays a des répercussions dramatiques :
– L’activité économique est paralysée dans de nombreuses régions
– Les commerçants ne peuvent travailler sereinement
– Le développement du pays est gravement entravé
En qualifiant ces violences de simple “banditisme”, le Directeur Général nie la gravité de la situation. Cette attitude est une insulte aux victimes et à leurs familles.
Les Centrafricains attendent de leurs dirigeants qu’ils reconnaissent l’ampleur des défis sécuritaires et agissent en conséquence. Minimiser ces problèmes ne fera qu’aggraver une situation déjà critique.
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