Fête du Travail à Bangui : Entre célébration et coupures d’électricité
Comment peut-on célébrer une fête quand la lumière manque dans la ville ? Justement, ce mercredi premier mai deux mille vingt-quatre, les rues de Bangui devaient scintiller de festivités pour la Fête du Travail. Pourtant, la capitale centrafricaine a plongé dans l’obscurité, une coupure de courant généralisée éclipsant toute célébration.
La réalité d’une capitale sans courant….
Dans de nombreux quartiers de Bangui, l’électricité était absente ou n’a fait que de brèves apparitions de quinze minutes dans certains quartiers avant de disparaître à nouveau. Une réalité choquante pour un jour censé être de fête, transformant la joie en frustration palpable. Sur les réseaux sociaux et dans les rues de la capitale, le mécontentement grondait, les citoyens exprimant ouvertement leur désarroi face à l’inaction des autorités.
Adaptation et débrouillardise….
Privés d’électricité, les Banguissois ont dû trouver des solutions alternatives. Des groupes électrogènes bourdonnaient dans les rues, tandis que d’autres se tournaient vers l’énergie solaire, bien que précaire et insuffisante. Ce tableau sombre contrastait vivement avec les images du défilé lumineux à Marseille, retransmis sporadiquement sur les télévisions alimentées par intermittence.
Alors que la Fête du Travail devrait symboliser un moment de répit et de célébration, pour Bangui, elle a révélé une réalité plus sombre. Cette journée a mis en lumière non seulement l’importance de l’électricité, mais aussi le fossé entre les attentes des citoyens et la capacité du gouvernement à répondre à leurs besoins fondamentaux. Un décalage qui, espérons-le, éveillera un élan de changement pour l’avenir.
Par Anselme Mbata
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