Expropriation sauvage d’un terrain familial à Bimbo : le conseiller Bida Koyagbelé traduit en justice par Fred Patrice Zemoniako
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Un octogénaire dépouillé de son terrain familial par la force à Bimbo. Fred Patrice Zemoniako Liblakenze, ancien ministre et ancien maire de Bangui, traîne en justice le conseiller présidentiel Pascal Bida Koyagbelé. L’enquête d’Axiome Alternative Media démontre comment les terres sont confisquées au profit des puissants du régime Touadera.
Les manœuvres d’un conseiller présidentiel
La scène se joue à Bimbo, dans la banlieue de Bangui. Un terrain de 240 mètres carrés, propriété légale d’un ancien serviteur de l’État, devient la cible d’une mainmise autoritaire. Pascal Bida Koyagbelé, ministre conseiller aux grands travaux à la présidence, lance la construction d’un château d’eau sur ce terrain sans l’ombre d’un accord avec son propriétaire.
Le projet “Zo Kwé à gnon nzoni ngou “, censé apporter l’eau potable aux populations de Bimbo, cache une réalité plus trouble. Les documents judiciaires montrent que depuis juin 2021, Bida Koyagbelé ignore délibérément les demandes répétées de la famille Zemoniako pour régulariser la situation.
Des promesses enterrées sous le béton
Les témoignages recueillis percent le voile. “Il avait promis de contractualiser l’affaire avant la pose de la première pierre”, raconte un proche de la famille. Deux ans plus tard, aucun accord signé. Le ministre conseiller préfère le fait accompli aux procédures légales. Les travaux avancent pendant que les droits du propriétaire reculent.
Fred Patrice Zemoniako engage la justice face au pouvoir
Le tribunal de Grande Instance de Bimbo examine ce dossier le 28 novembre 2024. L’ordonnance signée par le président du tribunal, Bienvenu Scieur Wanambom, autorise Fred Patrice Zemoniako Liblakenze à assigner l’État centrafricain et l’entreprise Consortium des Entreprises de Construction. Les articles 544 et 545 du Code Civil ainsi que la loi de 1964 sur le domaine public protègent ses droits de propriété. Une astreinte journalière de 100.000 francs CFA pèsera sur chaque jour de travaux illégaux. Cette bataille juridique dépasse le simple cas d’un terrain spolié – elle teste la capacité de la justice centrafricaine à faire respecter la loi, même face aux plus hauts dignitaires de l’État.
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