En France, un jeune prétend être le fils du Porte-parole du gouvernement centrafricain, Maxime Balalou, tente d’intimider les policiers français
Lors d’un contrôle routier à Lille, au nord de la France, un jeune livreur a tenté d’échapper à une contravention en se prétendant fils de Maxime Balalou, le porte-parole du gouvernement centrafricain, selon un article publié par La Voix du Nord le 5 mai 2024.
À Lille, un jeune chauffeur-livreur pour Amazon s’est trouvé en infraction pour un stationnement hasardeux durant une livraison express. Pressé, il a choisi un emplacement interdit, provoquant l’intervention de la police. Face aux agents de la paix, le jeune homme ne perd pas son aplomb.
« Vous faites chier alors que je bosse ! » « Je vais juste livrer, j’en ai pour dix secondes », rétorque le prétendu fils de Balalou. Mais sa réponse n’a pas plu aux policiers : « vu la réflexion de l’individu, je vais vérifier ses papiers », explique l’un des policiers dans son rapport. « Vous faites chier alors que je bosse ! », fait remarquer le livreur aux policiers. « Afin de calmer et d’éviter qu’il nous frappe, je l’ai attrapé par le col et poussé sur le véhicule », indique les policers dans leur rapport. Le prévenu n’a pas fait acte de violence, conclut le document.
Toutefois, pour se défendre, le livreur menace d’en parler à son père, ministre en Centrafrique, porte-parole du gouvernement.
Conduit au tribunal, le jeune fils du ministre Balalou persiste dans sa défense, espérant que le nom de son prétendu père Maxime Balalou pèserait dans la balance. Mais le juge, peu impressionné, voit clair dans son jeu et prononce une sentence exemplaire : trois mois de bracelet électronique.
Cet incident ravive les tactiques d’intimidation connues en Centrafrique : tu me connais ? sur le sol françaisUne pratique que ni les tribunaux ni la société ne semblent prêts à tolérer.
Il convient de rappeler que dans des pays développés, les règles de stationnement restent incontournables, et même les fils de porte-parole du gouvernement doivent y obéir.
Pendant qu’au pays les Centrafricains luttent au quotidien pour simplement se nourrir, vêtir, encore plus avoir un toit comme l’a préconisé le Président fondateur Barthelemy Boganda, les enfants des ministres et hauts dignitaires du régime de Faustin Archange Touadera profitent d’une vie en Occident, loin des difficultés de leur pays natal. Ces jeunes, souvent employés dans des secteurs comme la livraison ou les travaux publics en France, vantent les mérites de parents qui, à Bangui, critiquent avec exaltation les occidentaux sur les réseaux sociaux. Cette ironie du sort met en lumière une fracture flagrante : pendant que les élites centrafricaines profitent des avantages de l’Occident pour leur progéniture, la population centrafricaine endure des épreuves quotidiennes, luttant pour survivre dans un combat incessant et impitoyable contre la précarité”.
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