La justice malgache a confirmé mercredi en appel la condamnation à des peines aussi lourdes que rares de six ans de prison ferme de trois personnes reconnues coupables d’avoir participé à un trafic de 10.000 tortues d’une espèce protégée.
Comme en première instance, la Cour d’appel de Tulear (sud-ouest) leur a aussi infligé solidairement une amende de 100 millions d’ariarys (23.800 euros) et le versement de 30 millions d’ariarys supplémentaires (7.100 euros) de dommages et intérêts au ministère malgache de l’Environnement.
Les juges ont ordonné leur maintien en détention dès la fin de l’audience, a ajouté le Fonds mondial pour la nature (WWF).
Les trois trafiquants, dont une femme, avaient été arrêtés dans une maison de Betsinjaka (sud-ouest) par la police en avril 2018, en possession de 10.072 spécimens de tortues dites radiées.
Le WWF avait alors salué une saisie “record”.
Du bois de rose aux lémuriens, la flore et la faune de Madagascar font l’objet de nombreux trafics, rarement réprimés par la police et la justice de l’île pauvre de l’océan Indien.
VOA