APA-Bangui (Centrafrique) – 2014-06-06 15:40:11 – Le Réseau des jeunes actifs pour la santé de reproduction, de la planification familiale et les violences basées sur le genre a organisé, vendredi à Bangui, une manifestation sous forme de plaidoyer destinée à obtenir la libération des 220 lycéennes nigérianes enlevées par Boko Haram et leurs homologues du Lycée Marie Jeanne Caron de Centrafrique, également prises en otage.
Organisée au Centre protestant pour la jeunesse (CPJ) à Bangui, la manifestation se voulait un soutien aux parents des otages et une occasion pour attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur la perpétuation des violences basées sur le genre en Afrique et en République Centrafricaine en particulier.
Sur les banderoles déployées par le réseau on pouvait lire : ‘’Nous voulons la libération immédiate et sans condition de nos sœurs nigérianes” et ‘’Nous voulons qu’elles reviennent saines et sauves”.
”Nous voulons à travers cette manifestation interpeller l’union africaine et le président nigérian afin que tout soit mis en œuvre pour la libération des lycéennes nigérianes enlevées et nous voulons aussi que la violence basée sur le genre en Centrafrique cesse”, a lancé la coordonnatrice du réseau, Nadia la Princesse Guy-Tekomby.
L’une des jeunes manifestantes, Flavie Solembi, a indiqué que ‘’ce sont des jeunes filles nigérianes qui se préparaient aux examens qui ont enlevées. Pareille pour les lycéennes centrafricaines du Lycée Marie Jeanne Caron, enlevées il y a de cela deux mois et nous sommes sans nouvelles d’elles”.
Selon Mlle Solembi, la dénonciation et la lutte contre les violences basées sur le genre font partie des objectifs du réseau.
”On s’est dit qu’il ne faut pas qu’on baisse les bras. Il faut qu’on se lève et qu’on montre aux gens notre mécontentement”, a-t-elle souligné.
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