“ Nous sommes extrêmement préoccupés par l’impact de la récente escalade de violence en République centrafricaine sur l’éducation de centaines de milliers d’enfants dans le pays.
“Quelques mois seulement après leur retour à l’école suite à la fermeture en raison de la pandémie de COVID-19, les enfants voient à nouveau leur éducation interrompue. Depuis décembre dernier, l’augmentation de la violence a entraîné la fermeture forcée, l’occupation ou la détérioration des écoles dans 11 des 16 préfectures du pays[1], ce qui touche un enfant sur deux.[2]
“À ce jour, au moins 26 écoles dans le pays sont toujours occupées[3] par des groupes armés et 999 ne sont pas opérationnelles en raison des combats[4]. La moitié des enfants du pays ne vont pas à l’école à cause des conflits.
“Ces violations privent les enfants de la République centrafricaine de leurs droits fondamentaux à l’éducation, à se faire des amis dans la sécurité des salles de classe et à développer les compétences dont ils ont besoin pour construire un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs communautés. Cela est inacceptable.
“Nous restons déterminés à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement, nos partenaires de mise en œuvre et les communautés pour faire en sorte que les écoles puissent être rouvertes et réhabilitées sans plus attendre.
“En attendant, nous soutenons les efforts visant à garantir que les enfants forcés de rester à la maison aient accès à des solutions d’apprentissage alternatives, telles que l’éducation par la radio, et que des espaces d’apprentissage temporaires soient disponibles pour ceux qui ont dû fuir leur foyer.
“Nous demandons aux groupes et forces armés de protéger les étudiants, les enseignants et les acteurs humanitaires et de respecter les écoles en tant que havres de paix pour l’apprentissage, conformément à leurs obligations en vertu du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
“Les enfants ne peuvent plus se permettre de voir leur éducation interrompue.”
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Giovanni Zambello, UNICEF Bangui, gzambello@unicef.org
Maxime Nama Cirhibuka, OCHA Bangui, namacirhibuka@un.org
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STATEMENT
Central African Republic: new wave of violence puts education on hold for one in two children across the country
Joint statement by UN Humanitarian Coordinator Denise Brown and UNICEF Representative Fran Equiza
BANGUI, 23 February 2021 – “We are extremely concerned about the impact of the recent escalation of violence in the Central African Republic on the education of hundreds of thousands of children across the country.
“Only a few months after returning to school following closure due to the COVID-19 pandemic, children are once again seeing their education interrupted. Since last December, the increase in violence has resulted in schools being forcibly shuttered, occupied or damaged in 11 out of 16 of the country’s prefectures[5], affecting one in two children.[6]
“As of today, at least 26 schools across the country are still occupied[7] by armed groups and 999 are non-operational as a result of fighting[8]. Half the country’s children are out of school because of conflict.
“These violations are depriving children in the Central African Republic of their fundamental rights to have an education, to make friends in the safety of classrooms, and to develop the skills they need to build a better future for themselves and their communities. This is unacceptable.
“We remain committed to working closely with the government, our implementing partners and communities to ensure schools can be reopened and rehabilitated without further delays.
“In the interim, we are supporting efforts to ensure children forced to stay home have access to alternative learning solutions, such as education by radio, and that temporary learning spaces are available for those who had to flee their homes.
“We urge armed groups and forces to protect students, teachers and humanitarian actors and respect schools as zones of peace and safe havens for learning, in line with their obligations under international human rights and international humanitarian law.
“Children cannot afford to have their education on hold any longer.”
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Port.: +236 70 00 97 06 / 72 17 30 42
email: gzambello@unicef.org
[1] Les écoles de toutes les préfectures du pays ont été touchées, sauf à Bangui, Bamingui Bangoran, Vakaga, Ombella Mpoko et Lobaye ;
[2] Cela équivaut à un nombre d’enfants estimé à 650 000 ;
[3] Parmi ces écoles, au moins 18 ont été attaquées ou occupées depuis décembre 2020 ;
[4] Parmi ces écoles, au moins 824 sont devenues non opérationnelles depuis le début de 2021, en raison de la violence ;
[5] Schools in all the country’s prefectures have been affected, except for in Bangui, Bamingui Bangoran, Vakaga, Ombella Mpoko and Lobaye;
[6] That is equivalent to an estimated 650,000 children;
[7] Out of these, at least 18 have been either attacked or occupied since December 2020;
[8] At least 824 schools have become non-operational since the beginning of 2021, because of violence;