Crise à Ndim: Conflits Routiers et Violences Agricoles Menacent une Communauté
“Quand les routes deviennent des obstacles à la survie”, s’exclame Marc Zoubeltia, un observateur des difficultés quotidiennes à Ndim. Cette sous-préfecture, située au cœur de Lim-Pendé, est le théâtre d’une lutte silencieuse mais désespérée pour la survie et la prospérité.
La Crise de Mobilité et Ses Impacts
Dans la fertile préfecture de Lim-Pendé et de l’Ouham-Pendé, la ville de Ndim se distingue par son potentiel agricole vital pour l’économie locale. Pourtant, ses habitants, majoritairement agriculteurs, se retrouvent prisonniers d’un réseau routier défaillant.
“Le trajet de Ndim à Bouar est un calvaire quotidien marqué par les tracasseries routières incessantes des forces loyalistes,” rapporte Sengue Anicet, un habitant de Ndim. Ces interruptions, loin d’être de simples désagréments, entravent gravement l’évacuation des produits agricoles, mettant en péril l’économie de toute une communauté.
La Violence des Éleveurs: Un Danger Constant
La situation se complique davantage avec les conflits entre agriculteurs et éleveurs transhumants.
“Nos champs sont régulièrement incendiés et nos femmes subissent des violences inqualifiables,” confie Anicet dans une voix teintée de frustration et de peur. Les éleveurs, ne respectant pas les couloirs de transhumance établis, exacerbent un climat déjà tendu, semant la terreur et la destruction dans leur sillage.
La Rupture d’un Dialogue
À ce jour, la collaboration entre les deux groupes semble rompue. Les agriculteurs de Ndim refusent désormais tout dialogue avec les éleveurs, ces derniers ayant à maintes reprises montré un manque de respect pour les territoires agricoles. Cette méfiance mutuelle alimente un cycle de récriminations et d’affrontements qui ne fait qu’empirer la situation.
La communauté de Ndim lance un appel désespéré au gouvernement pour une intervention urgente. Sans une route praticable et une protection efficace contre les violences, le potentiel agricole de Ndim risque de rester inexploité, laissant ses habitants dans une précarité exacerbée. Il est temps d’agir pour restaurer non seulement les voies de communication mais aussi la paix entre les communautés, essentielle à toute prospérité partagée.
Par Fortuné Boberang
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