Coup de Tonnerre à l’Assemblée Nationale : L’ÉNERCA frappe de nouveau, Touadera se retrouve dans le noir
“L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l’amour le peut.” En ce jour du vendredi 3 mai, où la liberté de la presse est célébrée dans l’enceinte de l’assemblée nationale, l’obscurité s’invite dans l’hémicycle, rappelant avec force l’importance de la transparence et de la vérité.
Dans le sanctuaire de la politique nationale, alors que Faustin Archange Touadera s’apprêtait à jouer les funambules rhétoriques sur la scène de l’Assemblée, l’ÉNERCA, cette entité mystérieuse, a encore frappé. Les lumières se sont éteintes, laissant les dignitaires du régime plongés dans l’obscurité, symbole d’un pouvoir défaillant, d’une gestion hasardeuse, ou peut-être même d’une machination politique digne des meilleurs scénarios de théâtre congolais.
Vingt longues minutes, l’électricité a fait grève, laissant le silence peser lourdement sur les épaules des élus. Pas de réunions, pas de débats, juste le son des téléphones en quête de lumière, cherchant désespérément une connexion, un signe de vie dans ce noir impénétrable.
Les appels se multipliaient, chacun espérant trouver une réponse, une explication à cette interruption impromptue. Le Président de l’Assemblée Nationale, Simplice Mathieu Sarandji, le Premier Ministre Félix Moloua, tous étaient sollicités, mais aucun ne pouvait apaiser les craintes et les interrogations qui grandissaient dans l’obscurité.
Et puis, comme un voile se levant sur une scène théâtrale, la vérité émergea de l’ombre. Une réalité longtemps niée, cachée sous des promesses creuses et des discours bien polis : la coupure sauvage d’électricité, orchestrée par les fils entrelacés du pouvoir et de l’intérêt personnel.
Arthur Piri, ministre de l’Énergie, le parrain mafieux, client et fournisseur de l’ÉNERCA, une toile tissée si serrée qu’il est difficile de démêler les liens entre responsabilité et complicité. Dans un pays où les paradoxes sont monnaie courante, où la lumière et l’obscurité se disputent le contrôle des destins, cette coupure n’est peut-être qu’un rappel brutal de la fragilité de la démocratie, de la nécessité de rester vigilant face aux ombres qui se cachent dans les couloirs du pouvoir.
Alors que le monde célèbre la liberté de la presse, l’Assemblée Nationale centrafricaine se retrouve plongée dans l’obscurité, un rappel brutal des défis qui persistent, des batailles qui restent à livrer pour que la lumière de la vérité puisse enfin briller sur tous.
Par Alain Nzilo
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