COP28 : l’heure des pays en voie de développement ?
Bangui, 21 novembre 2023 (CNC) – Le 30 novembre, la COP28 s’ouvre à Dubaï. L’occasion de rappeler que la préservation des ressources des pays en voie de développement est une nécessité mondiale.
La COP28 s’ouvre du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï (UAE) alors que l’année 2023 bat des records climatiques. Huit ans après l’Accord de Paris, cette conférence est l’occasion de rassembler à nouveau les 27 pays membres. Cette fois ci, il ne s’agit pas seulement d’effectuer l’état des lieux de la situation climatique, mais surtout de tenter de trouver des solutions pour contrer la crise.
Parmi les principaux enjeux de cette édition, l’arrêt du recours aux énergies fossiles. Le développement durable reste également une des priorités des Vingt-sept, au même titre que les alternatives d’adaptation aux conséquences du réchauffement.
Si les avis des États membres sont encore divergents pour la plupart, il semble que ceux-ci soient arrivés à un consensus sur la question des pays en voie de développement. Ces derniers ont fait savoir leur demande de soutien financier afin de se développer davantage et gérer au mieux la crise écologique.
Cela pourrait être le cas de la République Centrafricaine, classée comme l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques, mais disposant pourtant d’une richesse environnementale remarquable.
La République Centrafricaine, victime de ses atouts
L’Afrique étant le continent subissant le plus de dérèglements climatiques, celui-ci porte les séquelles des tempêtes et sécheresses intenses qui surviennent en son sein.
La RCA, en revanche, y est un oasis verdoyant et fertile bénéficiant de denses précipitations. Mais, elle fait partie des pays les plus fragilisés par les changements climatiques. La RCA figure à la 184ème place sur 185 États sur l’indice de vulnérabilité ND-Gain, qui évalue les impacts de la crise environnementale sur les différents pays du monde. Et pour cause ; de part ses ressources, celle-ci attire beaucoup d’opportunistes, qu’ils soient simples agriculteurs de pays voisins ou encore grands exploitants de mines d’or ou de diamants. C’est le cas de Wagner dans le pays. L’un comme l’autre, ces acteurs épuisent les ressources et modifient durablement les paysages centrafricains, générant à l’occasion des conflits avec les locaux.
Si les membres de la COP28 votent en faveur d’une allocation financière réservée aux pays en voie de développement, la RCA pourrait faire partie des pays y prétendant. En manque de moyens pour assurer la préservation de son territoire, cet éventuel soutien financier pourrait apporter des solutions durables face à l’urgence climatique.
Par Adama Bria
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