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Communique de Presse du Collectif « Touche pas à ma Constitution » relatif au projet de la                    prorogation du mandat

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Depuis 2012 la République centrafricaine est prolongée dans une crise institutionnelle faisant plusieurs conséquences destructives. En effet, la crise constitutionnelle est considérée comme le facteur principal qui explique le basculement dans notre pays dans une instabilité pérenne. Au-delà de l’absence d’une justice réparatrice en faveur des victimes, il a été donné de constater que depuis quelques temps une inquiétude plane sur le projet de loi que porte certains Députés de la majorité présidentielle proposant la prorogation du mandat du Président Faustin-Archange Touadera qui arrive à son expiration et le maintien des institutions de la République au-delà du délai constitutionnel. Pour soutenir leur démarche les Députes de la majorité évoquent la situation de la pandémie de COVID-19 qui gangrène le monde entier tout en soutenant que les élections ne peuvent se tenir conformément au chronogramme rendu par l’Autorité Nationale des Élections (ANE). Or, il ressort de l’article 35 alinéa 2 de la Constitution du 30 mars 2016 ce qui suit : « La durée du mandat du Président de la République est de cinq (5) ans. Le Mandat est renouvelable une seule fois ». Toutefois la lettre de la Constitution centrafricaine du 30 mars 2016 ne prévoit aucune disposition relative aux circonstances d’une extrême gravité. Cependant, quelques membres de l’opposition démocratique veulent bondir sur cette situation pour exiger la mise en place d’une transition. Non seulement la Cour Constitutionnelle est saisie afin de se prononcer sur cette question constitutionnelle, mais également certains fossoyeurs de la démocratie se projettent de mettre en danger la paix sociale et la stabilité.

Compte tenu de la gravité de la situation et la fragilité de nos institutions, le Collectif « Touche à pas à ma Constitution », Organisation de la Société civile de la Diaspora en appelle, d’une part à une prise de conscience collective et républicaine, et d’autre part à l’arbitrage sans délai de la Communauté internationale en vue de mettre fin à ce nouveau foyer de tension politique.

Fait à Paris le 28 avril 2020

Le Coordonnateur Général

Godfroy-Luther GONDJE-DJANAYANG

Ampliations

L’Union Africaine,

La CEEAC,

L’Union Européenne,

Les Chefs d’États de la CEMAC,

L’Élysée,

Les USA.

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