CENTRAFRIQUE : VERS DES REFORMES ACCRUES A LA CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE
Bangui, le 1 Mai 2017
Par : Herman THEMONA CNC,
L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, dit un adage bien connu. Et ce principe semble porter ses fruits depuis peu de temps à la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS).Partout, l’on peut voir des bâtiments pousser comme des champignons, chose jamais vue au moment où les fonds de la CNSS étaient utilisés à des fins autres que son développement. Le tout, grâce à la technicité et au sens de responsabilité d’un homme, Monsieur Richard KWANGBO-GUDA. Selon des informations sérieuses recueillies auprès des retraités enregistrés et bénéficiaires des services de la Caisse nationale de Sécurité Sociale (CNSS), les réformes courageuses engagées depuis 2014 par l’actuel directeur général dès sa prise de service à la tête de la caisse nationale de sécurité sociale portent désormais leurs fruits et sont visibles à première vue.
Comparativement à un passé récent, où la caisse nationale de sécurité sociale passait pour un véritable purgatoire pour les assurés sociaux, un vent nouveau et apaisé souffle désormais sur cette institution. Hissé en 2014 au poste de Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale(CNSS) après une procédure d’appel à candidatures lancée par le Conseil d’Administration et étude du curriculum vitae et du plan de redressement de chaque candidat, Monsieur Richard KWANGBO-GUDA, en provenance de la CIPRES (Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale dont le siège se trouve à Lomé au Togo) où il a occupé un poste juteux pendant dix ans, a vite fait d’impulser une nouvelle dynamique à la CNSS au point de donner à ce jour, un autre visage à cette institution qui ne méritait aucune attention ni convoitise avant.
En effet, aux grands maux des grands remèdes. Bien qu’ayant hérité d’une situation chaotique à la caisse nationale de sécurité sociale où tous les comptes de l’organisme étaient en rouge, le Directeur Général Richard KWANGBO-GUDA a vite fait d’oser. Doté d’une vision claire pour l’institution assortie du plan de relèvement qu’il avait concocté avant de postuler au poste de Directeur Général, il a mis tout de suite la machine de développement de la CNSS en marche. Pour faire face aux multiples défis qui se présentaient à lui, figurait l’épineuse question d’arriérés des pensions.
Qui veut aller loin ménage sa monture ! Ainsi mettra-t-il d’abord en place, un plan minimum allant de 2014 à 2016.Ce plan jetait les jalons de la redynamisation de la caisse nationale de sécurité sociale afin de lui donner une nouvelle énergie en commençant par une stratégie d’apurement des arriérés des pensions de la période 2003 à 2007.
En fin technicien et connaisseur de la maison CNSS, le nouveau Directeur Général va d’abord s’attaquer aux mauvaises pratiques qui ont contribué à ternir l’image de la caisse, notamment les fraudes, la gabegie, faux et usage de faux, les détournements et la traque des agents véreux, histoire d’assainir la trésorerie de la caisse nationale de sécurité sociale. Dès l’aurore de ces premiers pas encourageants, la gestion du Directeur général mit du baume au cœur des partenaires qui n’hésiteront pas à lui mettre leur confiance. Petit à petit, tous les arriérés de pensions des années 2003 à 2007 sont à ce jour apurés à plus de 60 %. L’année 2017 soldera le compte de ces arriérés laissés par ses prédécesseurs.
Malgré le contexte socio-économique difficile, il met tout en œuvre pour respecter les normes de bonne gestion imposées par la CIPRES aux organismes de prévoyance sociale. Ainsi, sur les recettes générés chaque année, 10% sont réservés aux dépenses d’investissement tant au niveau de Bangui que dans certaines agences de provinces, à l’exemple de celle de M’baiki, Bossangoa et Bouar. Vingt-cinq pour cent (25%) sont consacrés pour le fonctionnement de la caisse, à savoir les salaires du personnel, l’achat des fournitures de bureaux et bien d’autres menues dépenses. Cinq (05) pour cent en dépôt à terme et les soixante autres pour cent restants destinés exclusivement au paiement régulier des prestations aux clients de la CNSS.
L’objectif final visé à moyen terme par l’actuel Directeur Général de la CNSS est de faire en sorte que les pensions soient dorénavant payées par mois au même rythme que les salaires à l’exemple de ce qui se passe ailleurs dans certains Etats. Dans la même vision de modernisation, il a procédé à la bancarisation de 80% du paiement des pensions et mis en place un système de carte prépayée pour les retraités qui n’ont pas de compte bancaire afin de marquer la différence et de mettre ainsi la CNSS centrafricaine au même diapason que ses sœurs de la sous-région.
La dernière innovation et non des moindres a été l’ouverture d’une Agence Pilote à Bangui dans le but de déconcentrer les activités de la CNSS en vue de les rapprocher de ses clients.
Comme l’on peut s’en rendre aisément compte, l’expérience accumulée par l’actuel Drecteur Général de la CNSS pendant ses dix années passées à la CIPRES porte ses fruits de la meilleure façon. Les bons maçons font de bons murs ! Il suffit de voir de près pour s’en convaincre.
Le bilan du plan minimum ayant été fait en 20016 et jugé hautement au-dessus des attentes par le Conseil d’Administration de la CNSS, le Directeur Général se lance de nouveaux défis allant de la période de 2017 à 2021.
Un budget est établi chaque année. Et dans ce budget, une répartition prioritaire est faite dont la trame importante revient au paiement régulier des pensions. Dans les plans d’activités, chaque direction a ses missions qui sont évaluées d’abord par le Directeur Général avant d’être présentée au Conseil d’Administration. Chaque direction a l’obligation d’atteindre les objectifs fixés en fonction des indicateurs arrêtés.
Une autre manche de la performance de la CNSS est l’élaboration du schéma directeur d’information qui trace la feuille de route de l’informatisation de tous les services l’organisme, y compris les services déconcentrés.
Bénéficiant de l’appui de tous dont le département de tutelle de la CNSS, l’actuel DG ne tarit pas d’initiatives et se propose de se donner encore de nouveaux défis et non des moindres d’ici 2021.
Décidément, la gestion axée sur les résultats cumulée avec la politique de l’Homme qu’il faut à la place qu’il faut est entrain de porter ses fruits à la Caisse nationale de sécurité sociale.
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