Organisée par le ministre de l’Élevage et de la Santé animale Hassan Bouba, une vaste opération de racket des éleveurs peuls est en cours dans les villes de province. Objectif, décaissé d’ici la fin de ce mois d’octobre, la cinquième tranche d’une somme de 100 millions de francs CFA à la société de mercenariat russe Wagner.
Rédigé par Anselme Mbata
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mercredi 12 octobre 2022
Une grande opération de racket des éleveurs peuls en cours
Comme vous le savez, depuis plus de 30 ans, chaque éleveur centrafricain doit détenir une carte d’identification délivrée par la fédération nationale des éleveurs de Centrafrique (FNEC). Selon cette organisation, la délivrance de cette carte à chaque éleveur permet de faciliter la transhumance dans le pays. Cependant, en plus de la carte délivrée par la FNEC, les éleveurs ont dorénavant l’obligation d’avoir aussi une autre carte confectionnée par le ministère de l’Élevage et de la Santé animale. En plus de cette carte, l’éleveur doit aussi avoir un certificat de transhumance, signé par un représentant du ministère de l’Élevage et de la Santé animale. Ce certificat, selon le ministre Hassan Bouba, permet à l’éleveur de faire la transhumance de sa zone préfectorale à une autre sans trop de difficulté.
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Ainsi, depuis plusieurs jours, le ministre Hassan Bouba et son équipe multiplient des déplacements dans les villes de province afin de vendre à chaque éleveur la nouvelle carte et le certificat de transhumance. Pour chaque carte, l’éleveur doit débourser une somme de 5 000 francs CFA. Et chaque membre de sa famille doit aussi en avoir. Un véritable racket des éleveurs peuls . Et ce, sur toute l’étendue du territoire national. Pour les certificats de transhumance, nous n’avons pas encore le tarif réel. Mais le ministre a précisé qu’à la frontière, il va positionner ses représentants pour la délivrance du certificat de transhumance aux éleveurs étrangers qui veulent entrer avec leur troupeau sur le territoire national.
Au même moment, au dernier conseil des ministres, le ministre des Finances Hervé Ndoba précise que depuis la nomination du chef rebelle Hassan Bouba comme ministre de l’Élevage, l’homme n’a fait aucun versement au trésor public. Ce que le ministre de finance Hervé Ndoba présente comme un important manque à gagner pour l’État centrafricain.
Selon des informations du CNC, le ministre et chef rebelle Hassan Bouba préfère faire ses versements directement aux mercenaires de Wagner. Et l’homme disait qu’il n’est pas prêt à changer malgré la menace de son collègue Hervé Ndoba. (une grande opération de racket des éleveurs peuls).
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