Centrafrique : Touadera, le tyran qui fait regretter Bozizé aux Centrafricains
Bangui, 28 décembre 2023 (CNC) – L’histoire politique de la République centrafricaine est marquée par une série de régimes controversés et instables, mais le règne actuel de Faustin Archange Touadera semble atteindre de nouveaux sommets en matière de répression et d’injustice. Les Centrafricains ont été témoins ces 20 dernières années de deux régimes, celui de François Bozizé et celui de Touadera, et il est choquant de constater à quel point le dernier est préjudiciable pour le pays.
Le régime de François Bozizé, malgré ses imperfections, était perçu comme relativement doux par de nombreux Centrafricains en comparaison avec le régime actuel de Touadera. Bozizé a pris le pouvoir en 2003 et a été renversé en 2013 par la coalition rebelle de la Seleka. Son règne n’était pas exempt de violations des droits de l’homme, mais il était considéré comme plus tolérant que celui de Touadera actuel.
Le cœur du problème réside dans l’absence d’indépendance de la justice en République centrafricaine sous le règne de Touadera. Les Centrafricains ont vu avec consternation l’influence grandissante de la Russie, notamment de son groupe paramilitaire Wagner, sur les affaires intérieures et étrangères du pays. Touadera est entouré des Russes, ce qui a transformé son gouvernement en une dictature sans sentiment. Les Russes dirigent, donnent des ordres et exercent un contrôle total sur le pays, tandis que le gouvernement central est devenu une simple marionnette. La situation a atteint un point tel que même un magistrat courageux a osé déclarer que “le régime de Bozizé valait dix fois mieux que celui de Touadera”.
La domination russe n’est pas le seul problème qui afflige la Centrafrique sous le régime de Touadera. Le pays est devenu un repaire de criminels transfrontaliers qui occupent des postes clés au sein du gouvernement pour certains et pour d’autres, pour venir piller et voler les Centrafricains. Son régime englobe tous les rebelles notoirement connus, tels que Hassan Bouba, Djono Ahaba, Gilbert Toumou Déa, Arnaud Djoubaye Abazène et d’autres, qui ont été nommés ministres ou ministres conseillers à la présidence de la République et à la primature. En d’autres termes, selon ce magistrat, que ce sont des criminels ayant commis des actes répréhensibles qui sont désormais responsables de la direction du pays. La population centrafricaine, déjà meurtrie par des années de conflit, doit maintenant endurer la présence de ces criminels au sein même du gouvernement.
Il est évident que le régime de Touadera ne représente pas les intérêts du peuple centrafricain. Au lieu de cela, il favorise les intérêts de puissances étrangères et permet à des criminels de gouverner en toute impunité. La population centrafricaine mérite mieux que cela. Il est temps que la communauté internationale s’engage fermement pour mettre fin à cette dictature sans pitié et soutenir les aspirations du peuple centrafricain à une gouvernance juste et démocratique.
Par Alain Nzilo
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