Centrafrique : session budgétaire 2018 de la mairie de Bouar, la population consternée par la gestion du maire.
Bouar, 19 juillet 2018 (CNC) –
En session budgétaire 2018 depuis le mardi dernier, la délégation spéciale de la ville de Bouar se penche résolument sur le budget prévisionnel 2018 de la capitale provinciale de la Nana-Mambéré.
Alors que le maire de la ville, monsieur Lazare LAMENA, dans son discours d’ouverture, n’a pas manqué de souligner l’importance de faire participer les citoyens à la gouvernance locale,mais son rapport sur l’état financier de l’exercice 2017 de sa municipalité fait rebondir la population de sa commune. Pour elle, en 2017, aucun projet ou presque n’a été réalisé en faveur des citoyens par la mairie dans la localité alors que la collectivité, dans sa quête de la liquidité, prélève en masse quotidiennement les diverses taxes sur les commerces dans la ville.
Chose étonnante, lors de la question au maire Lazare LAMENA sur son état financier de l’exercice 2017, celui-ci n’est pas en mesure de préciser avec exactitude le nombre des commerces ou autres qui payent les taxes municipales au cours de l’année précédente.
Cependant, le total des fonds collectés en 2017 par la mairie de Bouar, qui est en principe beaucoup plus important que celui présenté par le maire Lazare LAMENA, selon plusieurs observateurs locaux, n’est qu’un fruit de son imagination en complicité avec son comptable pour faire détourner l’attention de la population sur des nombreux détournements constatés.
En ce sens, le principe du contrôle citoyen prévu par la loi n’est pas respecté par le maire et son équipe. D’où la nécessité pour le pays de faire élire les maires des villes et non les nommer par un arrêté ministériel.
Bouar, Gervais Lenga pour CNC.
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