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Centrafrique : quand l’ancien premier ministre Chantal Jean – Édouard Koyambonou demande à Touadera 100 millions  pour ses actions déstabilisatrices de Martin Ziguélé à la tête du MLPC

 

Rédigé par Gisèle MOLOMA

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 5 juillet 2022

 

Bangui (CNC) – Les actions politiques coûtent très chères, surtout si l’on veut être visible sur la scène politique de son pays. Et ce n’est pas à l’ancien premier ministre Chantal Jean-Édouard Koyambonou de dire le contraire. Sa dernière rencontre avec monsieur Donatien Maleyombo, chef de cabinet du Président de la République le prouve. L’homme était venu avec le projet du budget de son organisation, le fameux MLPC-Courant Originel, un mouvement dissident du parti MLPC, dirigé par Martin Ziguélé. Hors mis son projet financier exorbitant, l’homme a également discuté de son éventuelle nomination, mais celle-ci avait été complètement botté en touche par son interlocuteur.

Les dissidents du MLPC, de gauche à droite, Étienne MALEKOUDOU, Jean Chantal Édouard KOYAMBONOU et GONIDERE lor de leur point de presse
Les dissidents du MLPC, de gauche à droite, Étienne MALEKOUDOU, Jean Chantal Édouard KOYAMBONOU et GONIDERE lor de leur point de presse

 

Un projet de budget de 100 millions de F cfa présenté 

 

C’était le lundi 27 juin  2022 que l’homme à la tête de MLPC-CO,  l’ancien premier ministre Chantal Jean-Édouard Koyambonou, à la demande du chef de l’État, avait rencontré au palais de la Renaissance monsieur Donatien Maleyombo, chef de cabinet du Président de la République.

En se rendant au Palais, le sieur Chantal Jean Édouard Koyambonou n’était pas rendu les mains nues. L’homme s’est présenté, sous ses mains, avec une chemise cartonnée à  l’attention du chef de l’État, chemise dans laquelle,contient son projet de budget prévisionnel pour cette année 2022, du fonctionnement de son organisation le MLPC-CO. L’homme souhaite que toutes les actions déstabilisatrices et de récupération du MLPC soient entièrement financées à 100% par le chef de l’État Faustin Archange Touadera comme il le souhaite, lui-aussi, afin de permettre à son organisation de mener, non seulement  ses activités déstabilisatrices du parti MLPC, mais également de fustiger l’ensemble de coalition de l’opposition démocratique en prélude au référendum constitutionnel. Le coût total de ses actions de cette année s’élève à 100 000 000 de F CFA.

 

Après la présentation du budget…

 

Et ce n’est pas tout! Après la remise du projet de budget, Chantal Jean-Édouard Koyambonou a profité de cette occasion pour s’entretenir avec son interlocuteur Donatien Maleyombo,, sur son propre cas. Pour l’ancien premier ministre Chantal Jean-Édouard Koyambonou, le poste qui le convient le mieux et qu’il souhaite occuper,  c’est la présidence du Comité de Suivi des Recommandations du Dialogue Républicain qui sera mis en place et qu’il demande au chef de l’État de le nommer à ce poste.

Mais d’après nos sources au sein du Parti au pouvoir, le poste que demande Chantal Jean-Édouard Koyambonou est déjà réservé à un membre de MCU.

« Il doit être récompensé, certes, mais c’est un homme flou, il ne peut pas présider le comité de suivi des recommandations de notre dialogue. Il faut lui trouver un poste quelque part, loin du Palais », soupire aux oreilles de Donatien Maleyombo, l’un de ses collaborateurs.

 

Autre point débattu…

 

Remaniement du gouvernement Moloua. D’après notre source, c’est le chef de cabinet civile du chef de l’État, Donatien Maleyombo, qui a introduit cela dans l’agenda de leur entretien.

Pour Donatien Maleyombo, l’homme chargé de mener ces consultations avec les dissidents de l’opposition démocratique en lieu et place de Moloua, les deux noms proposés par le MLPC-CO en vue de les voir entrer dans le gouvernement Moloua, à savoir Etienne Malekoudou et Sammuel Stanislas Zoumbeti, ne sont pas acceptés.

« ils ne sont pas ministrables, ces escrocs de MLPC qui se disent aujourd’hui Courant Originel de même parti. Il nous faut d’autres noms, sinon le MLPC-CO va attendre les mouvements des cabinets », balance à CNC, un membre du parti au pouvoir proche de Sani Yalo.

Pour les proches du chef de l’État, l’objectif est de pousser Koyambonou à aller débaucher  davantage de jeunes cadres du parti MLPC.

« Quatre personnes, pour déstabiliser un grand parti comme le MLPC que l’on connaît tous dans ce pays ?, Non, ça ne suffit pas et il ne faut pas qu’on cède facilement à ce genre d’escroquerie politique », renchérit un autre membre du parti au pouvoir à la Rédaction, sous couvert de son anonymat.

Rappelons qu’en avril dernier, les Centrafricains ont suivi la sortie malencontreuse à la limite surréaliste de certains cadres du MLPC, 4 en tout,  dont l’ancien premier ministre Chantal Jean-Édouard Koyambonou, à travers la publication d’un manifeste pour mettre en place une coordination nationale dite Courant de Pensées Originelles (CPO).

 

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