CENTRAFRIQUE : PLUTOT UNE MESSE DE REQUIEM QU’UNE FETE GRANDIOSE AU PALAIS.
Bangui, le 31 mars 2017.
Par : Hermann THOMONNA, CNC
Ce jour, 30 mars 2017, consacre en Centrafrique, un an que le Professeur des Universités Faustin Archange TOUADERA, mathématicien de son état est au pouvoir. Dans la liesse, et sans rire, on a vu les oiseaux du pouvoir déambuler dans de grosses voitures, comme pour dire que de gros moyens de l’ETAT ont été mobilisés pour la circonstance. Dans tout ce festin, on se demande quel est le compte du centrafricain lambda ? Son sort a-t-il changé par rapport à il y a un an ? Les promesses de campagne ont-elles été tenues ? Look !
Arrivé au pouvoir à l’issue d’un vote presque plébiscite, beaucoup de Centrafricains avaient placé leurs espoirs en la personne de ce mathématicien de Faustin Archange TOUADERA pour changer leur quotidien après les atrocités connues partout sous le règne diabolique et sanguinaire de la SELEKA. Hélas, hélas, il ne s’est pas passé une minute pour que les Centrafricain puissent déchanter.
Partout dans le pays, on assiste à une résurgence des rébellions et une floraison des revendications venant de tous les groupes rebelles. Ne sachant par quel bout commencer et comment faire, puisque très mal entouré par ces mêmes vautours qui ont précipité les régimes centrafricains qui se sont succédé depuis DACKO 1 jusqu’à BOZIZE et bientôt…, le Mathématicien du palais de la Renaissance passe tout son temps à discuter, négocier et distribuer des sommes faramineuses aux pensant que c’est de cette manière qu’il pourra sauver son régime des appétits pouvoiristes de ces rebelles. Les mêmes pratiques de son mentor BOZIZE. Ne dit-on pas que les mêmes causes produisent les mêmes effets ?
Tel que parti, on se rend à l’évidence que Faustin TOUAEDRA navigue sur les traces de son prédécesseur et père de conscience politique ? Les mêmes erreurs du passé ! Entre temps, les centrafricains meurent au jour le jour. Des pauvres Centrafricaines sont violées, massacrées, tuées quotidiennement. L’école est au ralenti. En un an, en plus 20 projets de lois ont été présentés à l’Assemblée nationale malgré la bonne foi des élus dont 18 amandés et 02 rejetés pour compléments d’information manque de clarté et qui sont la mafia entre TOUADERA et son homme de main le tout puissant Alias Henry Marie DONDRA l’homme qui est toujours entre deux avion pour ne rien ramener de concret aux pays. D’ailleurs c’est même lui qui est à l’origine dans les relations du climat délétère et électrique entre l’exécutif et le législatif. Une chose est sûre si TOUADERA ne fait pas attention le bateau risque de chaviré avec tout le monde…..
Et le gouvernement étant composé des inaptes et rabougris intellectuels, des incompétents pour tout dire, seulement Six projets de lois ont acquis l’adhésion des élus de la nation et les 16 autres, renvoyés au gouvernement pour insuffisance techniques.
Comme pour narguer les âmes mortes de la RCA, Faustin Archange a jugé mieux de dégager des sommes importantes pour festoyer l’an un de son arrivée au pouvoir. Les routes sont de véritables dos d’ânes, les écoles en lambeaux et inopérationnelles.
Des détournements de fonds sont signalés par ci par là, sous le regard impuissant et surtout complice de certains membres du gouvernement protégés quelque part. Des marchés d’Etat sont passés de gré à gré, et quand des voix s’élèvent pour dénoncer cette pratique digne du passé, on attire la foudre des caciques du pouvoir. Et pourtant Faustin Archange avait dit haut et fort lors de son investiture que la rupture avec les pratiques néfastes du passé étaient terminées avec son investiture. Mais que constate –t-on ? A tous les postes stratégiques, le mathématicien du palais de la Renaissance a nommé ses parents à l’exemple du DG des Douanes. Le cas du Ministre contrôleur à la présidence, sieur PIRI son propre parent en une autre illustration palpable et tangible.
A cela s’ajoute le cas de son collègue bombardé au Mines, à l’Energie et à l’Hydraulique monsieur MBOLIFATRAN, de son beau-frère Charles Armel DOUBANE assis dans un fauteuil aux Affaires Etrangères et qui est en mauvaise posture avec son personnel pour orgueil et abus d’autorité. N’osons pas effleurer le cas pathologique de Fidèle GOUNDJIKA et le mafieux SANY YALO ; dignes et véritables prisonniers en liberté et cachés dans les entrailles frais de la présidence sous les bonnes grâces de Faustin Archange TOUADERA au nom de l’amitié Fran maçonnique. Le sang des centrafricains qui continue de couler et qui a commencé de couler sous le règne de TOUADERA avec son « parrain politique » BOZIZE incombe à ces Doubane, Gouandjika et autres Sany Yalo, hiboux de l’ombre.
A l’allure où vont les choses et avec la conférence inter centrafricaine qui se profile à l’horizon, on peut croire sans risque de se tromper que Faustin Archange TOUADERA a créé lui-même les conditions de la chute de son régime, étant donné que DJOTODJIA, BOZIZE et autres chefs rebelles seront de la partie. En tout cas, l’histoire n’éduque pas les soi-disant hommes politiques centrafricains. A qui la faute ?
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