l’opposant Charles-Armel Doubane, silencié par Wagner
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
La machine répressive de Bangui poursuit son œuvre à l’Université. Charles-Armel Doubane, ancien ministre des Affaires étrangères et professeur au département des sciences juridiques et politiques, en fait les frais. Sur ordre direct du président Touadéra, toutes ses heures d’enseignement viennent de lui être retirées. Le motif invoqué ? Des “activités politiques” présumées dans ses cours.
Wagner dicte sa loi dans les amphithéâtres : Charles-Armel Doubane est l’une des victimes
L’université de Bangui devient le nouveau terrain de chasse du groupe Wagner et du pouvoir. Les mercenaires russes, en étroite collaboration avec le régime, passent au peigne fin les programmes et les enseignants. Dans leur viseur : tout professeur soupçonné de ne pas suivre la ligne officielle. Le résultat ne se fait pas attendre – des cours réattribués, des emplois du temps modifiés, des enseignants écartés sans explication.
Les cours au garde-à-vous
Dans les salles de classe, l’atmosphère change. Les discussions ouvertes disparaissent, remplacées par un enseignement aseptisé. Les professeurs encore en poste marchent sur des œufs, pesant chaque mot. La peur s’installe. Seuls les enseignants jugés “fiables” par le régime conservent leurs heures. Les autres, comme Charles-Armel Doubane, se retrouvent mis à l’écart, quelle que soit leur expertise.
La chasse aux cerveaux s’intensifie
Le cas de Charles-Armel Doubane n’est que la partie émergée de l’iceberg. D’autres professeurs subissent le même sort dans un silence pesant. Les critères académiques ne comptent plus – seule la loyauté envers le pouvoir garantit désormais une place à l’université. Cette purge méthodique vide l’institution de ses forces vives, de ses penseurs, de ses voix critiques.
Une génération sous contrôle
Les étudiants observent, impuissants, ce démantèlement de leur université. Les cours se vident de leur substance critique. Les débats s’éteignent. La formation intellectuelle cède la place à un formatage des esprits. Dans les couloirs, les conversations se font à voix basse. L’université, jadis espace de liberté et de réflexion, se transforme en zone sous surveillance.
Cette mainmise du tandem Touadéra-Wagner sur l’université traduit une volonté claire : contrôler les esprits en muselant les intellectuels. En frappant des figures respectées comme Charles-Armel Doubane, le pouvoir envoie un message sans ambiguïté à toute la communauté universitaire. La pensée critique n’a plus droit de cité à Bangui.
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