LE PARLEMENT FRANÇAIS A DÉBARQUÉ LE GOUVERNEMENT, CET ARCHÉTYPE DÉMOCRATIQUE EST-IL TRANSPOSABLE AU ROYAUME DE TOUADERA ?
Dans toutes les bonnes démocraties à travers le monde, le parlement communément appelé “assemblée nationale” est la participation par voie représentative de chaque citoyen à la construction de l’édifice nationale.
C’est dans cette optique républicaine qu’en appréciant les prévisions budgétaires, le parlement français a adopté une motion de censure qui, dans le respect des prescriptions constitutionnelles oblige le gouvernement à démissionner.
La motion de censure par définition est un outil prescrit par la constitution et mis à la disposition des parlementaires pour contrôler les actions gouvernementales, de censurer voire de renverser le gouvernement.
Faisant l’économie des facteurs endogènes et exogènes qui empêcheraient l’enracinement de cette rationalité démocratique, l’Afrique en général et la Centrafrique en particulier peut s’approprier cette fluidité politique afin de garantir un meilleur avenir à la progéniture.
Il s’agit nullement d’une analyse comparative et qualitative de la culture démocratique des deux (2) nations mais seulement un tremplin de titiller la somnolence diurne de nos parlementaires qui ignorent majestueusement que la loi fondamentale met à leur disposition une arme redoutable qui confirme la souveraineté du peuple.
En dépit de la célèbre notion de séparation de pouvoirs édictée par Montesquieu, l’assemblée nationale centrafricaine s’est érigée en centre d’affaires où toutes les transactions financières teintées de magouilles se font moyennant le vote des lois pour satisfaire les desideratas du pouvoir exécutif…
D’autres votent même des lois qui mettent en péril leur propre avenir à l’instar des députés sans baccalauréat.
Bref, il relève d’une notoriété décriée que le parlement centrafricain est contrôlé de bout en bout par le monarque au point de perdre toute crédibilité et se transformer en une simple chambre d’enregistrement.
Devant ce constat accablant, le peuple est dépité des députés qui parfois changent de camp en pleine mandature.
Devant cette absurdité politique intégrale, le citoyen lambda s’interroge :
– Cet archétypes démocratique à la française est-il transposable en Centrafrique ?
– Dans l’affirmative, quelles sont les conditions à créer pour entériner cette culture démocratique ?
– Un député qui est capable de mettre en péril ses propres intérêts peut-il protéger les intérêts du peuple ?
– Peut-on croire dans un avenir proche que l’assemblée nationale centrafricaine retrouvera sa lettre de noblesse ?
Au delà de tout, nous tenons à signaler qu’on ne récolte que ce qu’on a semé et qu’au final, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets…
Malheur à ceux où celles qui s’attendent paradoxalement à un résultat contraire.
Mais attention, ne le dites à personne…
Si on vous demande, ne dites surtout pas que c’est moi.
Bernard SELEMBY DOUDOU
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