Le calvaire sans fin du Lieutenant Steve Yambété – De la prison à la liberté, et retour à la case de départ
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Des menottes aux poignets, une nouvelle fois. Le Lieutenant Steve Yambété, à peine remis de sa précédente détention, se retrouve à nouveau derrière les barreaux. Arrêté à l’aéroport de Bangui alors qu’il cherchait à sortir pour des soins médicaux, l’ancien officier fait face à une demande surréaliste des officiers de l’OCRB : 5 millions de francs CFA pour sa liberté, après un interrogatoire par les Wagner. Une justice qui tourne en rond, ou plutôt qui danse la valse de l’absurde.
Le manège infernal de la justice centrafricaine
Comme dans un mauvais film ivoirien qui se répète, Steve Yambété revit le même scénario. Arrêté une première fois, puis libéré faute de preuves, le voilà rattrapé par les griffes d’un système qui semble jouer au chat et à la souris avec ses citoyens. Un petit jeu macabre où la justice fait des pirouettes : on arrête, on relâche, on réarrête, dans une danse sans fin qui donnerait le tournis à n’importe quel observateur sensé.
La chasse aux Gbaya est ouverte, et Steve Yambété paye le prix
Les couloirs du pouvoir murmurent une vérité qui fait froid dans le dos : 2025 serait l’année de la grande traque des Gbaya. Militaires, officiers, cadres – tous dans le viseur d’une machine répressive qui ne prend même plus la peine de se cacher. La recette est simple : un soupçon d’arbitraire, une pincée de persécution ethnique, et une bonne dose d’acharnement judiciaire.
Le prix de la liberté de lieutenant Steve Yambété : 5 millions ou l’absurdité tarifée
Dans ce théâtre de l’absurde, la justice a désormais un prix : 5 millions de francs CFA. Une somme rondelette pour retrouver une liberté déjà accordée par cette même justice quelques mois plus tôt. On croirait presque à une farce si les conséquences n’étaient pas aussi dramatiques pour les familles de lieutenant Steve Yambété.
Les fossoyeurs de leur propre histoire
Le comble de l’ironie ? Ces mêmes autorités qui organisent aujourd’hui cette répression doivent leur ascension au régime de François Bozizé qu’elles pourchassent. Tel un serpent qui se mord la queue, le pouvoir actuel renie ses origines, pourchasse ses anciens bienfaiteurs, et transforme ses parents politiques en ennemis jurés.
L’histoire du Lieutenant Steve Yambété n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de cette justice à géométrie variable qui gangrène la Centrafrique. Pendant ce temps, les cellules se remplissent, les familles pleurent, et le pays s’enfonce dans une spirale où la loi du plus fort remplace l’État de droit. À quand le prochain tour de manège ?
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