Une rencontre portant sur un cessez le feu entre les forces vives de la Centrafrique, se tiendrait du 21 au 23 juillet prochain à Brazzaville au Congo. Cependant, selon plusieurs sources, cette rencontre s’annoncerait difficile, car devant réunir presque tous les acteurs de ce conflit, à l’exception de Michel Djotodia, Noureddine Adam et de François Bozizé.
Du 21 au 23 juillet prochain, devrait se tenir à Brazzaville au Congo « le forum de Brazzaville » portant sur un cessez le feu en Centrafrique. Cependant, une déclaration commune comportant les partis politiques et les confessions religieuses décrient cette démarche de Brazzaville.
« Les opposants au forum de Brazzaville sont sortis du bois. Les partis politiques et la plateforme religieuse ont publié une déclaration commune dans laquelle ils qualifient d’inopportun le déplacement à Brazzaville pour régler le problème centrafricain. C’est une question de principe », précise le site d’information de Radio France Internationale (RFI).
Après les pourparlers de Libreville, de Ndjaména et aujourd’hui de Brazzaville, de nombreux Centrafricains décrient cette nouvelle démarche qui vise à traiter le conflit centrafricain hors du pays.
Pour ces anti-forum, le problème doit se régler sur le territoire national entre les anti-Balaka et l’ex Séléka, une sorte de dialogue national duquel sortira une feuille de route qui permettra de régler en fond, cette crise qui sévit dans le pays.
Le forum de Brazzaville est organisé par l’Union Africaine (UA), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Union Européenne.
Le programme de cette rencontre se décline comme suit :
– Obtention d’un cessez-le-feu préalable à toutes les actions politiques ultérieures.
Ce sera le menu des assises des 21-23 juillet 2014 à Brazzaville.
– Seconde phase : tenue d’Assises politiques bilan en territoire centrafricain consistant à évaluer la transition politique et tous les autres sujets afférents par le dialogue inter-centrafricain.
– Dernière phase : toujours en territoire centrafricain qui consistera à déclencher le processus du DDR (Désarmement, Démobilisation, Réintégration).