La flambée des prix de produits de première nécessité sur les marché centrafricains était ce vendredi au centre d’une séance de travail réunissant la ministre du commerce Gertrude Zouta, les exportateurs et grossistes centrafricains et les représentants des consommateurs.
Cette séance de travail qui s’inscrit dans le cadre du dialogue avec les opérateurs économiques en vue d’identifier des problèmes et les résoudre ensemble, fait suite à la flambée des prix constatée ces derniers jours dans les commerces.
« Il est du devoir de la ministre du commerce que je suis de rencontrer les opérateurs économiques qui sont les importateurs et les distributeurs de produits », a expliqué, à APA la ministre du commerce.
Elle a indiqué que “certains importateurs justifient la hausse des prix par la rareté des camions, à cause du conflit, ce qui n’est pas vrai“, a-t-elle rétorqué, ajoutant : « Si ceux-là ne reviennent pas à la raison, s’ils n’appliquent pas les prix qu’il faut sur le marché, eh bien la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ».
De son côté, le directeur général de la Sucrerie Centrafricaine (SUCAF), M. Thomas Reynaud, qui participait à cette réunion, a dénoncé la rumeur sur une augmentation des prix du sucre, s’élevant contre le fait que le kilo de sucre que son entreprise vend à 700 fcfa, se retrouve sur le marché à 1500 fcfa.
Appuyant la décision de la ministre du commerce d’agir au besoin par la force pour faire appliquer les prix homologués, M. Reynaud a fait remarquer qu’avec les ristournes de 5% accordé ces deux mois, en plus des prix homologués depuis 2010, la SUCAF vend le sac de sucre de 50 kilo à 35 338 F cfa soit 700 fcfa le kilo.
Par: APANews