GASTON NGUEREKATA, CANDIDAT INDÉPENDANT À LA PRÉSIDENTIELLE DE 2015
CNC-Bangui (Centrafrique): 28-11-2014. Gaston Mandata NGUÉRÉKATA, homme politique centrafricain s’est déclaré candidat indépendantà la future élection présidentielle prévue le mois de juin 2015 en République centrafricaine. Il a confirmé sa candidature, lors d’une conférence de presse tenue, ce 28 novembre 2014 à l’hôtel Ledger Plaza de Bangui. Étant leader d’un parti politique, Parti pour la Renaissance centrafricaine, en abrégé PARC, il s’est dit candidat indépendant aux futures élections présidentielles.
Une déclaration faite suite à un déplacement qu’il a effectué à l’intérieure du pays principalement dans la ville de Sibut où il a signé sa candidature en vue des élections à venir. Devant les journalistes de la presse nationale et certaines personnalités politiques conviées le leader du PARC a évoqué les raisons qui l’ont motivé à se présenter comme candidat indépendant à la future élection avant de porter un regard critique sur le dialogue national en mois de janvier prochain à Bangui, le code électoral et la tenue des élections en mois de juin 2015. Le choix de la ville de Sibut pour annoncer sa candidature, monsieur NGUÉRÉKATA a voulu mettre en relief l’importance que représente cette ville pour la République centrafricaine et que, selon lui, n’est pas à faire seulement dans la capitale Bangui.
“Le système politique et social centrafricain est effondré créant des inégalités. Je prends mon engament d’y remédier. La question de sécurité est un droit, une priorité de ma mission. Je suis candidat indépendant du peuple centrafricain. J’ai un projet politique de l’évolution du bien être de centrafricain. La justice équitable pour tous et la fin de l’impunité. Et je compte poursuivre l’œuvre de Barthélémy Boganda dans l’esprit de fédération“, à souligné Gaston Mandata NGUÉRÉKATA, Président du PARC.
Pour se justifier de sa représentativité à l’élection comme candidat indépendant, il a fait savoir que l’importance pour lui n’est pas son parti politique car dit-il les partis politiques en Centrafrique ont tous échoué.
“Les démons des partis politiques nous ont jamais laissés. Une fois élu, le président et ses partisans occupent les administrations du pays laissant les autres de côté. Pour mettre ses militants à l’aise, le parti procède à la chasse aux sorcières”, à-il justifié.
En abordant la question du forum de Bangui en vu d’un dialogue national prévu pour le mois de janvier prochain, Gaston NGUÉRÉKATA n’a pas passé par quatre chemins pour qualifier ce forum de fiasco que veulent faire les autorités de transition. Il y a eu, d’après lui, tant de dialogues dans le pays d’une période de quinze année mais qui n’ont rien apporté de bon. De son point de vue, les autorités de la transition centrafricaine n’ont pas la capacité de conduire le processus de la réconciliation en bon port.
“Si c’est pour un dialogue de la réconciliation nationale, laissez-moi vous dire que c’est un échec. Où sont les résultats de multiples dialogues dans le pays? Comment ce dialogue va se passer? Le bourreau sera de côte à côte avec la victime? Il faut laisser la question de réconciliation nationale aux dirigeants légitimes qui viendront. Car la réconciliation est un long processus et ça demande beaucoup de moyens pour le réussir“, a-t-il poursuivi.
A la question des Journalistes de la presse nationale sur le code électoral qui a déjà pris un mauvais départ, Gaston Nguérékation pense pour sa part que c’est une machination organisée par ceux qui sont à la charge de transition afin de monter de toute pièce une mascarade électorale. Il a donc proposé la relecture du code électoral par des intègres en la matière permettant un vote pour tous les Centrafricains aux pays et à l’extérieur.
Le candidat indépendant s’est montré confiant en sa candidature, des projets élaborés pour convaincre les Centrafricains afin de le soutenir dans sa vision politique. Une politique qui, dit-il, va engager tous les Centrafricains. Touchant au point de la tenue des élections en mois de juin prochain, il n’a pas maché les mots indexant toujours les responsables de la transition de n’avoir pas montré leur volonté manifeste d’organiser ces élections dans un bref délais.
” Il faut montrer à la communauté internationale que nous avons la volonté d’aller aux élections. Les autorités de ce pays savent bien depuis janvier 2013 que nous devons aller aux élections en janvier 2015. Les Nations unies ont les moyens techniques et financiers d’organiser ces élections. Donc je pense qu’il n’y a pas une raison de décaler la date de juin 2015. Les élections doivent se tenir bel et bien en cette date“, a martelé Gaston Mandata Nguérékata.
Faisant allusion à la vielle politique, l’homme politique centrafricain, après une absence prolongée aux États-Unis d’Amérique, il sollicite le soutien notamment de la jeunesse centrafricaine pour, selon lui, mettre en place un projet de développement, la voie qui sortira la République centrafricaine du KO.
Bangui/ Eric NGABA /Corbeau News Centrafrique