Centrafrique : Des tchadiens dans le filet des FACA à Paoua
L’on comprend aisément pourquoi, la réhabilitation des Forces armées centrafricaines (FACA) avait été réclamée contre vents et marrées par les populations centrafricaines. Les faits donnent raison au peuple du pays de Boganda. En l’espace de deux semaines, après que deux sujets militaires de nationalité tchadienne aient été neutralisés puis remis à la Minusca, voilà qu’une patrouille des FACA vienne d’appréhender de six nouveaux mercenaires tchadiens sur le sol centrafricain.
C’est à l’issue d’un affrontement meurtrier avec le groupe des mercenaires tchadiens que les Forces armées centrafricaines ont réussi à neutraliser ces bandits transfrontaliers. A en croire nos sources, l’accrochage a eu lieu le vendredi 24 aout dernier, à la frontière centrafricano-tchadienne à quelque 50 kilomètres de la ville de Paoua. Six mercenaires venant du Tchad ont franchi clandestinement la frontière, mais leur mission sanguinaire en terre centrafricaine n’a pu prospérer, car toute la racaille que constituait ce groupe de bandits tchadiens est tombée dans les mailles des FACA. Ils sont donc arrêtés par l’armée centrafricaine. Ce sont les nouveaux FACA formés par l’Eutm, puis entrainés par les Instructeurs Russes qui font leur preuve.
Toujours selon les mêmes sources, l’accrochage entre ces mercenaires tchadiens et les FACA s’est soldé par une neutralisation des assaillants dont trois ont été tués sur le champ. Les cadavres étaient inspectés et il a été établi, qu’ils venaient effectivement du Tchad. Deux motos et 3 fusils automatiques on été récupérés.
Pour mémoire, le 14 août dernier, deux soldats tchadiens en situation irrégulière en terre centrafricaine sont déjà tombés, à la frontière, entre le filet des FACA basés à Paoua, dans leur patrouille. D’ailleurs, ces derniers croupiraient encore en prison à Bangui.
De quoi raffermir la coopération militaire avec la Russie dont les Instructeurs ont pu former les FACA au point que l’armée nationale réécrive ses lettres de noblesse.
Par : Fred Krock, CNC.