Clash entre Touadera et Ferdinand Alexandre Nguendet, les hostilités commencent
Bangui (République centrafricaine) – Accusé publiquement par le Président de la République, monsieur Faustin Archange Touadera d’être un membre d’un groupe des malfaiteurs à la solde des terroristes, l’ancien Président de transition, monsieur Ferdinand Alexandre Nguendet lui répond, mais d’une manière brutale et violente. Ce qui ouvre sans doute un nouveau chapitre des hostilités dans le pays. Clash contre clash, Touadera et Nguendet, c’est désormais la bataille des gros bras.
Rédigé par Gisèle MOLOMA
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 6 décembre 2022
Clash entre Touadera et Ferdinand Alexandre Nguendet
Tout à commencé le mois dernier quand le gouvernement, sur instruction du Président de la République, avait retiré monsieur Alexandre Ferdinand Nguendet de la liste des bénéficiaires des allocations allouées aux anciens chefs d’État de transition, parmi lesquels figurent aussi Michel Djotodia et Catherine Samba-Panza. Et le chef de l’État poursuit son offensive lors de son message à la nation la veille du jours de la célébration du 64ème anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine le 1er décembre 2022. D’après lui, le BRDC est un groupe des malfaiteurs criminels à la soldes des terroristes de la CPC. Or, on sait très bien que l’ancien chef de l’État de transition, monsieur Alexandre Ferdinand Nguendet est l’un des membres influent de cette coalition regroupant une trentaine des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile. Cependant, monsieur Nguendet ne se laisse pas influencé. Il passe à l’offensive.
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, l’homme de Bambari tient à frapper fort. Il dénonce ce qu’il appelle le Vendetta politico-judiciaire et chasse aux sorcières contre lui, sa famille, les cadres, militants et sympathisants du Rassemblement Pour la République (RPR), son parti politique.
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La frappe se poursuit
« Les circonstances troubles de votre gouvernance, marquée par les persécutions politico-judiciaires contre toutes les voix qui dénoncent le fascisme que vous avez instauré en Centrafrique m’obligent aujourd’hui à prendre ma plume », débute la missive. D’après le Président du RPR, après la grande crise de 2013, sa mission en tant que dignitaire a permis le rétablissement de l’ordre constitutionnel et le retour de la paix sans lesquels le Président Touadera ne saurez être élu Président « J’ai eu l’occasion, comme vous, de servir la République au sommet. Durant la Transition qui a débouché sur votre élection en tant que Chef de l’État, j’ai fait mes preuves aussi bien comme Président du Conseil National de Transition (CNT) que Chef d’État de Transition. À aucun moment j’ai failli à ma mission de serviteur de l’État », a-t-il estimé.
« Ayant terminé ma mission, la Loi de notre pays me donne le droit de jouir de mon statut d’ancien Chef de l’État. Cette mesure, vous le savez très bien, n’est ni une faveur de votre part encore moins un privilège que j’aurais usurpé », poursuit le président du RPR Alexandre Ferdinand Nguendet.
Ci-dessous, l’intégralité de sa lettre ouverte en PDF.
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