Bangui (République centrafricaine) – Comparé aux années 80 et 90, le nombre des touristes étrangers venus en République centrafricaine est en chute libre, et les peux qui sont venus dans le pays sont déçus, voir consternés.
Rédigé par Anselme Mbata
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le vendredi 6 janvier 2022
Ce que les touristes étrangers pensent de Bangui
Comme disait un journaliste togolais, « il faut aller à Bangui pour comprendre que nous sommes au paradis à Lomé ».
D’après ce journaliste togolais , À Bangui, la sécurité est précaire. La ville manque d’infrastructures routières, hospitalières, etc. adéquates. Les quelques routes disponibles sont dans un état de délabrement avancé. Aucune route à Bangui ne dispose de feu tricolore. Aucune route de Bangui n’est comparable à celles que nous avons à Lomé.
En plus, depuis plus de 10 mois, avoir du carburant dans la ville de Bangui relève de la métaphysique. Il faut être un magicien pour avoir du carburant. Chaque matin, les quelques stations encore opérationnelles sont bondées de taxis, voitures personnelles et motos. Tous espèrent avoir quelques gouttes d’essence pour pouvoir vaquer à leurs occupations. Mais souvent en vain Malheureusement, ce journaliste togolais n’est pas le seul à faire ce constat alarmant, loin de là. Certains touristes étrangers ont fait également ce même constat.
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Le constat d’une journaliste américaine
Une journaliste américaine de New York Times a également fait le même constat.
(Les touristes étrangers)
D’après cette journaliste, « Quiconque arrive en République centrafricaine tombe d’un aéroport international de fortune sur un chemin de terre défoncé traversant un marché où une toiture en tôle ondulée, de vieux pneus, et des abats luisants se déversent dans la boue rouge. La capitale est le seul endroit doté d’un réseau électrique dans tout le vaste pays. Il fonctionne par intermittence ». Elle ajoute également que la malnutrition, le manque d’eau et la peur léguée par la guerre laissent leur trace dans des yeux enfoncés et injectés de sang. Les difficultés sont gravées dans chaque front plissé d’un pays où 71 % de la population vit avec moins de 1,90 dollar par jour, selon les estimations des Nations Unies.
« La République centrafricaine, un pays un peu plus grand que l’Ukraine, n’a que deux feux tricolores. Aucun des deux ne fonctionne. Avec leur câblage volé, les lumières se dressent comme des symboles désespérés d’une poussée oubliée pour le progrès. À proximité, s’élevant des routes défoncées et non pavées de ce que l’ONU estime être le troisième pays le plus pauvre du monde », ajoute la journaliste américaine.
Comme vous le savez, tous les pays qui ont pu développer le tourisme ont ceux-ci en commun : une sécurité et une sûreté assurées aux touristes étrangers . Les infrastructures des transports fonctionnels et les commodités sur le site de villégiature. Mais en Centrafrique, c’est le chaos total. Sauf les partisans du Président Faustin Archange Touadera qui applaudissent et pensent que leur pays est sur le chemin de l’émergence. Ils rêvent les yeux ouverts. Ils ne voient pas ce que les autres ont vu, même les touristes étrangers.
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