Cauchemar à la prison du camp de Roux : un détenu tente de tuer son codétenu avec de l’eau bouillante la veille du Nouvel An
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Une journée qui devait être festive a viré au drame à la prison du camp de Roux de Bangui. Le 31 décembre, alors que le monde entier se préparait à célébrer la nouvelle année, un acte d’une cruauté inouïe s’est déroulé dans la cuisine de l’établissement pénitentiaire.
Ce jour-là, comme le veut la routine carcérale, les détenus de la prison du camp de Roux ont eu accès à la cuisine de 7h à 17h. Ben Arpha, un détenu d’origine peule, ne se doutait pas que ces heures allaient basculer dans l’horreur. Pendant qu’il discutait paisiblement avec d’autres prisonniers, Abdraman Soulaïman, un homme emprisonné pour des accusations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité par la cour pénale spéciale (CPS ), guettait le moment propice. À quelques pas, un autre détenu faisait tranquillement bouillir des œufs sur le feu.
Mais rapidement, tout a basculé en quelques secondes. Soulaïman s’est précipité vers la marmite d’eau bouillante de son codétenu et l’a déversée sur Moussa Ben Arpha. Les hurlements de douleur ont résonné dans toute la prison du camp de Roux. La victime s’est écroulée, inconsciente, sa peau rongée par les brûlures.
Le personnel médical de la prison a accouru pour porter secours à Ben Arpha. Son corps, gravement brûlé, nécessite des soins intensifs. Aujourd’hui, il lutte pour sa survie à l’infirmerie de la prison du camp de Roux, déterminé à porter plainte contre son tortionnaire.
Cette attaque barbare n’est pas un simple incident. Elle questionne profondément la sécurité au sein de la prison du camp de Roux. Comment les autorités pénitentiaires peuvent-elles laisser un détenu poursuivi pour crimes de guerre avoir accès à des moyens aussi dangereux ? La présence même de Soulaïman parmi les autres détenus pose question, d’autant plus que son comportement violent ne fait que confirmer la nature des accusations qui pèsent contre lui.
Les avocats de Soulaïman auront fort à faire pour défendre leur client. Comment justifier un tel acte de barbarie ? Cette violence gratuite envers un codétenu sans défense parle d’elle-même.
La direction de la prison du camp de Roux doit agir. Des détenus aussi dangereux ne peuvent pas côtoyer les autres prisonniers. Il faut des quartiers spéciaux, une surveillance renforcée, des mesures strictes pour empêcher de nouveaux drames.
Cette tentative de meurtre à l’eau bouillante n’est pas qu’un fait divers. C’est le symbole d’un système pénitentiaire qui doit changer. La vie des détenus ne peut pas être mise en danger par ceux-là mêmes qui sont accusés des pires atrocités. L’heure est venue de repenser la sécurité dans nos prisons, avant qu’un autre Ben Arpha ne paie de sa vie les failles du système.
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour vous Abonnez à la chaine WhatsApp de Corbeau News Centrafrique
Invitation à suivre la chaine du CNC
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.