Le Cameroun, la République Centrafricaine (RCA), et le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont signé samedi un accord tripartite chargé de fixer les modalités pratiques de retour volontaire des réfugiés centrafricains dans leur pays.
Cette signature fixe le cadre juridique permettant de s’assurer que les retours sont strictement volontaires. Selon Buti Kale, représentant du HCR en RCA, l’accord représente les standards légaux reconnus sur le plan international, régissant le rapatriement volontaire des réfugiés et auxquels les parties se sont entièrement engagées.
Pour le ministre camerounais de l’administration territoriale Paul Atanga Nji qui a représenté la partie camerounaise, cet accord traduit la volonté des autorités camerounaises de la protection des droits des réfugiés.
De source officielle, plus de 450 000 réfugiés centrafricains ont trouvé refuge au Cameroun. Beaucoup d’entre eux sont rassemblés dans le camp de Borgop dans la région camerounaise de l’Adamoua où ils reçoivent de l’assistance de plusieurs organisations internationales et du gouvernement camerounais.
Avec Xinhua.