Bangui, République centrafricaine, mardi, 24 août 2021, 02:47:25 ( Corbeaunews-Centrafrique ). u lendemain de l’assassinat des deux conducteurs des taxis-motos dans la soirée du mardi 17 août à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bozoum sur l’axe Bossemptélé, plus précisément au village Boyabane, situé à 25 km de Bozoum. , les activités de transport liées aux engins deux roues ont été suspendues en solidarité aux victimes. Mais ce lundi 23 août, le syndicat des conducteurs a annoncé la reprise des activités des taxis-motos. Un véritable ouf de soulagement de certains habitants.
Le mardi 17 août, dans la soirée, deux conducteurs des taxis-motos sont tombés dans le filet des hommes armés, identifiés comme des rebelles de 3R alors qu’elles faisaient la navette sur l’axe Bozoum Bossemptélé. Elles ont été capturées et tuées à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bozoum sur l’axe Bossemptélé, plus précisément au village Boyabane, situé à 25 km de Bozoum. Mais le lendemain, à Bozoum, leurs collègues conducteurs ont manifesté leur mécontentement en barricadant la voie principale devant le marché central. Ils exigent plus de sécurité dans leur travail. Durant plusieurs heures, les autorités locales ont réussi à discuter avec les manifestants qui ont finalement quitté le lieu. Entre-temps, la ville est toujours tendue entre les forces de l’ordre et les conducteurs des taxis-motos.
Mais vers 20 heures, il y’avait encore des tirs à l’arme dans la ville. Plusieurs coups de feu ont été tirés sans que l’origine soit bien déterminée.
Ainsi, le syndicat des conducteurs des taxis-motos de Bozoum avait décidé d’observer une grève de trois jours à compter du jeudi 19 août afin d’observer le climat sécuritaire de la ville et de ses environs. Mais ce lundi 23 août, le secrétaire général du syndicat a déclaré que les autorités de Bozoum les ont rassurés sur le plan sécuritaire à Bozoum et dans la périphérie. Et donc les activités des taxis-motos ont repris le jour même dans la ville. Mais le syndicat craint toujours la sécurité sur les grands axes comme celui de Bocaranga, de Bouar, de Paoua, de Bossangoa et de Bossemptélé.
Par Gaël Bobérang
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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