Bangui ( République centrafricaine ) – Détenue à 85 % par l’État, monté au capital pour la sauver de la liquidation, la banque centrafricaine a redressé sa situation. Rencontre avec son directeur général, Hervé Kogboma Yogo. À lire sur Jeune Afrique.
Placée entre 2009 et 2013 sous l’administration provisoire de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), la Commercial Bank of Centrafrique (CBCA) avait été sauvée de justesse par le gouvernement centrafricain./////////////.
Forte de ce nouveau souffle, la banque centrafricaine a ouvert des agences dans plusieurs villes du pays et est bien installée dans un marché centrafricain dominé en termes de total de bilan par Ecobank, et où sont aussi présentes des filiales de la Banque populaire du Maroc ou encore de la Banque saoudienne BSIC. En 2018, CBCA a réalisé un bénéfice d’un peu plus de 800 millions de F CFA (1,22 million d’euros)./////////////.
Nommé à la tête de la banque fin 2017, le banquier centrafricain Hervé Kogboma Yogo, passé par la Banque des États d’Afrique centrale, tente de tourner la page de la crise récente, malgré un contexte sécuritaire toujours difficile en Centrafrique et la pandémie de coronavirus.
Question : Avec la situation sécuritaire du pays, arrivez-vous à alimenter vos agences en cash ?/////////////.
Hervé Kogboma Yogo (Réponse) : C’est toujours par avion que nous envoyons les fonds dans nos agences en province, par précaution. Mais je dois dire que la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, y compris dans les zones de conflit.
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Avec Jeune Afrique
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