Bangui 26 juin (RJDH) – Les obsèques de Elisabeth Blanche Olofio, journaliste de Radio Bé-Oko de Bambari, ont eu lieu aujourd’hui. Ses collaborateurs journalistes ont témoigné les valeurs de celle qui ne pourra plus jamais s’exprimé au micro.
C’est au camp des castors que la cérémonie des obsèques s’est déroulée. Les différents organes de la presse ont témoigné des mérites de Elisabeth Blanche Olofio, la décrivant « comme une femme battante ». Pour plusieurs, il s’agissait d’un moment de pleurs et de tristesse.
Richard Goutia, permanant de l’Association des Radios Communautaires (ARC), a témoigné de Blanche Olofio qu’elle était une femme battante. « C’est une femme qui est particulière, elle est tenace et elle a lutté contre la mort comme un lion. Tout ce qui lui est arrivé… On devait déjà l’oublier depuis le mois de janvier 2013 lorsqu’elle avait été violentée par les hommes armés. Mais elle s’est battu tout les jours pour sa santé », a-t-il témoigné.
« C’était une femme forte. Une femme sur qui d’autres pouvaient se fier, vers qui d’autres pouvaient courir pour trouver du confort et des conseils. C’est une perte pour moi et elle a laissé un vide dans le monde du média en RCA », a poursuivit Richard Goutia, larmes aux yeux.
Pour Emma Kotaya, elle aussi journaliste de la Radio Bé-Oko, Blanche était une journaliste polyvalente. Elle animait et produisait des émissions sur « la promotion féminine, l’éducation et la justice et la paix », entre autres.
« Notre métier est de fournir les informations aux autres, mais les condition dans lesquelles nous travaillons ne sont pas du tout favorables. Blanche a eu ce courage de sortir sous les balles et autres pour chercher des informations, et c’est là qu’elle avait reçu des coups de ces hommes armés. Notre métier est un métier noble mais très sale », a déploré Nicole Agathe Dayo de la Radio Notre Dame.
Elisabeth Blanche Olofio est décédé à l’âge de 34 ans