Bangui, République centrafricaine, lundi, 9 août 2021, 03:21:48 ( Corbeaunews-Centrafrique ). L’homme ne sait plus à quel saint se vouer. Après les populations civiles, les gendarmes, policiers et militaires, c’est le tour du chef de l’État Faustin Archange Touadera d’être la prochaine cible des mercenaires russes de la société Wagner. L’homme fuit son bureau du palais de la Renaissance, et évite soigneusement d’être en contact avec ces hommes de Wagner. Sa vie est en danger.
Selon le quotidien centrafricain « Le Citoyen » qui a récemment révélé dans ses colonnes que le chef de l’État aurait été exfiltré de son bureau du palais de la renaissance quelques heures avant de prendre l’avion pour Kigali au Rwanda. Selon ce journal, les éléments de la garde présidentielle et les mercenaires russes de Wagner se sont pointés durant plusieurs minutes avec leurs armes de guerre. Grâce à leur chef respectif, le calme était revenu. Les hommes de Wagner réclament leur prime et voudraient rencontrer en personne le chef de l’État, mais celui-ci les a évités au maximum. Mais pour combien de temps ?
Souvenez-vous, les caisses de l’État sont vides. Les primes et les salaires de ces mercenaires de Wagner sont énormes. Ajoutant à cela, les primes générales d’alimentation (PGA)des éléments des forces armées centrafricaines (FACA) ainsi que leurs soldes à payer. Le chef de l’État voit rouge, et ne sait à quel saint se vouer. La seule solution à sa portée, c’est de fuir le bureau.
À titre d’exemple, le conseil des ministres se tient désormais à quelques mètres de chez lui, dans l’ancienne base militaire Fidèle Obrou. Certains disent même qu’il travaille régulièrement dans ce coin. L’histoire d’éviter d’être surpris par les mercenaires de Wagner qui sont dorénavant écartés de la sécurité rapprochée du chef de l’État au profit des Rwandais.
Au même moment, le président de l’Assemblée nationale et le Premier ministre ont tous deux refusé catégoriquement d’intégrer les hommes de Wagner dans leur service de sécurité.
D’après un député de la majorité, ces paramilitaires de Wagner sont bien en province et non à Bangui, mais il oublie qu’en province, les populations souffre aussi. Ils sont accusés par les Nations unies de multiples exactions, des crimes de tout genre.
Affaire à suivre.
Par Gisèle MOLOMA
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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