Baboua : Le maire, victime d’un montage politique par Wagner
Baboua, 10 janvier 2024 (CNC) – Dans un récit qui pourrait être tiré d’un roman politique, le maire de Baboua, Monsieur Caprang Jeanine Ephraim, se retrouve au cœur d’une controverse qui soulève des questions sur la manipulation et la fausse accusation. Accusé de collaborer avec les rebelles de la CPC, une affirmation qui semble plus relever de la fiction que de la réalité, ce cas met en exergue les tactiques douteuses utilisées dans le jeu politique en République centrafricaine.
L’accusation portée contre le sieur Caprang Jeanine Ephraim, maire de la Commune de Baboua semble se dérouler comme un scénario écrit d’avance, un montage orchestré par les mercenaires russes du groupe Wagner et appuyé depuis Bangui. Cette assertion de collaboration avec les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), non seulement, elle est farfelue mais aussi infondée et elle jette une ombre sur les véritables intentions derrière son arrestation.
Alors que le maire avait joué un rôle déterminant dans la déstabilisation des rebelles de la CPC autour de Baboua, le voici maintenant accusé par ceux-là même qu’il avait aidés. Cette inversion des rôles soulève des questions sur la légitimité et la crédibilité des forces en présence, notamment le groupe Wagner et les autorités de Bangui.
En parallèle, le sous-préfet de Baboua a également disparu des radars, suscitant des inquiétudes sur son sort. Selon les informations du journal Corbeaunews-Centrafrique (CNC), il se trouverait en clandestinité, peut-être à Garoua-Boulaï, au Cameroun. Cette disparition soulève des questions sur la sécurité des officiels locaux et les tensions dans cette préfecture de la RCA.
Cependant, l’arrestation du maire a déclenché une vague de moqueries et de commentaires ironiques. Beaucoup soulignent le contraste frappant entre son soutien passé au régime de Faustin Archange Touadera et au groupe Wagner, et sa situation actuelle, celle d’une victime de ce même régime. Cette ironie n’échappe pas à l’opinion publique, qui se montre critique et sceptique face à ce retournement de situation.
Cette affaire du maire de Baboua, aggravée par la disparition du sous-préfet, met en lumière les dangers et les complexités du pouvoir en République centrafricaine. Elle révèle les fragilités d’un régime où les alliés d’hier peuvent rapidement devenir les victimes d’aujourd’hui, dans un contexte où les lignes entre la vérité et la manipulation sont souvent floues.
Comment ces événements influenceront-ils la perception du régime de Toadera et des forces extérieures comme le groupe Wagner auprès de la population locale et de la communauté internationale ?
Par Gervais Lenga
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