Aristide Ganabo, le “Wagner de l’ACFPE” : un ancien ramasseur de cartons en France devenu tyran de l’ACFPE grâce à une licence bidon et à la complicité du pouvoir

Rédigé le 22 septembre 2025 .
Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC).
Aristide Ganabo n’a ni diplôme ni compétence administrative, mais il a un talent : terroriser ses collègues et les agents de l’ACFPE, puis s’enrichir sur le dos de cette institution.
Aristide Ganabo n’est pas seul. Derrière son règne de terreur à l’ACFPE se cache Annie Michelle Mouanga, ministre du Travail, son allié, sa protectrice, et sa complice dans le pillage de l’agence. Ensemble, ils ont transformé l’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi en un champ de ruines, où les postes se monnayent, et les fonds publics disparaissent dans des marchés truqués. Lui, Aristide Ganabo, l’ancien ramasseur de cartons en France, autodidacte en informatique après une formation personnelle basique en traitement de texte, a trouvé en elle la couverture parfaite pour imposer sa loi. Elle, la ministre Annie Michelle Mouanga, utilise son pouvoir pour le protéger, le nommer chargé de mission, et lui permettre de semer le chaos sans jamais rendre de comptes.
En effet, Tout a commencé avec la nomination en 2021 de la ministre Annie Michelle Mouanga au poste du ministre du travail, elle nomme aussitôt Aristide Ganabo son chargé de mission bien avant qu’il n’obtienne sa fameuse licence bidon. Chargé de mission sans qualification, il a immédiatement instauré un climat de peur au ministère du travail et à l’ACFPE : limogeages illégaux, surveillance paranoïaque, et une atmosphère où chacun espionne son collègue pour survivre. Quand les questions sur son incompétence ont commencé à fuser, Henri Koulayom, président du conseil d’administration de l’ACFPE et propriétaire de la Gate School, lui a fabriqué une licence sur mesure. Un diplôme de complaisance, validé par un homme qui devrait incarner la rigueur académique, mais qui préfère jouer les complices. Grâce à ce sésame, Aristide Ganabo a été intégré dans la fonction publique, officialisant ainsi quatre ans de règne sans partage.
Mais le vrai problème, c’est le duo qu’il forme avec Annie Michelle Mouanga. Elle le couvre, il exécute. Elle signe les notes de service, il fait régner l’ordre par la terreur. Ensemble, ils ont transformé l’ACFPE en une machine à cash, où les fonds destinés à la formation des jeunes finissent dans des poches privées. Les employés, réduits au silence, assistent impuissants à ce pillage organisé. Les directeurs, terrorisés, préfèrent se soumettre plutôt que de risquer leur poste. Quant aux jeunes Centrafricains, ils continuent de chercher désespérément un emploi, tandis que l’agence censée les aider est devenue le terrain de jeu d’un couple de prédateurs.
Le gouvernement, lui, regarde ailleurs. Faustin-Archange Touadéra parle de relance économique, Félix Moloua signe des pactes sociaux, mais personne ne dit mot sur ce qui se passe à l’ACFPE. Personne ne demande comment un ancien ramasseur de cartons, sans diplôme valable, a pu s’imposer comme un seigneur tout-puissant. Personne n’exige de comptes sur les millions qui disparaissent. Pourtant, la réponse est simple : parce que Aristide Ganabo et Mouanga sont intouchables. Parce qu’ils ont transformé une institution publique en fief familial, où la loi du plus fort remplace celle de la République.
Il est temps d’arrêter ce cirque. Auditez l’ACFPE. Vérifiez la licence d’Aristide Ganabo. Exigez des comptes à Annie Michelle Mouanga. Et rendez à la Centrafrique une agence qui serve l’emploi, et non les appétits d’un couple de tyrans. Le silence du pouvoir est une complicité. L’heure n’est plus aux discours, mais à l’action.
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