Bangui, République centrafricaine, lundi, 5 juillet 2021, 03:08:20 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Une semaine après l’attaque de la ville d’Alindao par les combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), la ville commence à retrouver son calme après la multiplication des patrouilles par les éléments des forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés mercenaires de Wagner. Mais une partie de la population est toujours dans le camp des déplacés.
Le 28 juin, la ville d’Alindao dans la Basse-Kotto a été réveillée très tôt le matin par des détonations d’armes lourdes et légères. Il s’agit d’une attaque des rebelles de l’UPC contre les positions de forces de défense et de sécurité intérieure. Quatre personnes avaient été tuées dont deux gendarmes et deux civils, la quasi-totalité des habitants a du fuir leur domicile pour se réfugier dans des sites des déplacés.
Pendant ce temps, les soldats FACA, face aux rebelles, ont combattu en retrait pour se réfugier dans la base des Casques bleus gabonais de la Minusca qui ont du intervenir pour repousser les assaillants à la périphérie de la ville.
Pendant ce temps, les Casques bleus et les FACA d’un côté, et les rebelles de l’autre se voient en chien de faïence durant près de six jours jusqu’à l’arrivée des mercenaires de Wagner ou les soldats FACA sont sortis de leur trou. Au même moment, les rebelles, constatant la présence des mercenaires de Wagner, ont dû s’éclipser très vite dans la nature. Ainsi, la ville retrouve son calme petit à petit, mais une partie des déplacés campent toujours sur les sites. Ils redoutent que les rebelles y reviennent d’un moment à l’autre. Les activités économiques reprennent, l’administration commence aussi à fonctionner.
Pour les populations civiles, les militaires centrafricains ne sont pas prêts à assurer seuls la sécurité de leur pays la République centrafricaine.
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