Affaire Missy Momo : quand la ministre de l’Urbanisme devient la cible du Directeur Général de l’ONASPORT.
Bangui, 16 février 2024 (CNC) – Dans l’affaire conflictuelle aux multiples facettes du centre culturel Missy Momo, est né un autre conflit aux facettes aussi multiples qui s’émerge. Il met en lumière les tensions entre la préservation culturelle et les intérêts personnels en République centrafricaine. Au cœur de cette affaire qui laisse apparaitre, intérêts général et intérêt personnel, se trouve la ministre de l’Urbanisme, Madame Nicole Koué, devenue la cible principale de l’indéboulonnable Directeur Général de l’ONASPORT, le sieur Hervé Severin Lidamon. Les enjeux dépassent largement les simples allégations de rénovation des stades, révélant des motivations complexes et des manœuvres purement personnelles. Retour sur les dessous de cette affaire dite, “affaire du Centre Culturel Missy Momo”, de sa création à la vraie vérité qui se cache derrière cette affaire.
La création du Centre Culturel Missi Momo.
Le Centre Culturel Missy Momo avait initialement été installé devant le lycée Barthélemy-Boganda à Bangui, sur l’avenue de l’Indépendance. Cependant, une nuit tragique, le Centre Culturel fut la cible d’une destruction massive. Des individus vinrent, saccagèrent, et pillèrent les installations du Centre Culturel Missy Momo à leurs guises.
Suite à cet événement dévastateur, le promoteur du centre culturel prit l’initiative d’adresser une correspondance au ministre de la Jeunesse et des Sports. En réponse, le ministre lui trouva un espace dans les environs du stade, un local en piteux état, qu’il parvint à transformer pour y installer le Centre Culturel Missy Momo.
Cependant, avec le changement de ministre de la Jeunesse et des Sports, et la nomination du nouveau Directeur Général de l’ONASPORT, une nouvelle directive fut émise. Le DG de l’ONASPORT, l’indéboulonnable Hervé Severin Lidamon a décidé unilatéralement de résilier le contrat du Centre Culturel Missy Momo pour cette portion de terre, exigeant ainsi le départ sans condition du Centre Missy Momo de la zone, obligeant son initiateur à recourir à la hiérarchie républicaine.
Intervention du président Touadera et traitement au niveau ministériel.
Face à la décision unilatérale du tout puissant, l’indéboulonnable Directeur Général de l’ONASPORT de résilier le contrat du Centre Culturel Missy Momo, le promoteur de cette institution culturelle prit des mesures pour défendre ses droits. Il adressa une lettre au président de la République, avant son putsch, Monsieur Faustin Archange Touadera, exposant la situation et sollicitant son intervention. Le Président Touadera, prenant cette affaire au sérieux, transmit la lettre à son directeur de cabinet avec une notation explicite.
La lettre fut alors acheminée au ministère de l’Urbanisme pour traitement. Sous l’impulsion présidentielle, le ministère de l’Urbanisme entama des démarches pour régler ce différend. Le promoteur du Centre Culturel Missy Momo fut contacté afin de signer un accord officiel pour l’attribution de la portion de territoire en question.
Cependant, le ministère de l’Urbanisme émit des exigences spécifiques avant de concéder ce territoire. Des conditions strictes furent posées, notamment la garantie d’un accès gratuit pour les musiciens et d’autres engagements envers la communauté. En échange du respect de ces conditions, le ministère l’Urbanisme apposa sa signature sur le contrat avec le Centre Culturel Missy Momo, officialisant ainsi leur accord. A ce niveau, le contrat liant le Centre Culturel Missi Momo à l’ONASPORT, résilié unilatéralement par son DG, est mort et enterré.
Cette démarche administrative permet tout simplement de clarifier, en droit simple, la situation et de garantir la légitimité du Centre Culturel Missy Momo dans son emplacement actuel.
Confrontation judiciaire et tentatives de destruction.
Malgré les décisions favorables de la justice en faveur du Centre Culturel Missy Momo, le Directeur Général de l’ONASPORT persiste dans ses efforts pour détruire le centre. À trois reprises, le Directeur Général a porté l’affaire devant la justice, mais chaque fois, ses demandes ont été rejetées, la justice accordant systématiquement raison au Centre Culturel Missy Momo.
Face à ces revers judiciaires, l’indéboulonnable Directeur Général de l’ONASPORT s’enfiche et exprime ouvertement son intention de détruire le Centre Culturel Missy Momo par des moyens coercitifs. Des tracteurs furent envoyés pour procéder à la destruction, mais grâce à la mobilisation des jeunes centrafricains, cette tentative fut contrée avec succès.
Malgré cet échec initial, l’indéboulonnable Directeur Général de l’ONASPORT n’abandonne pas sa volonté de détruire le Centre Culturel Missy Momo.
Nouvelle stratégie et rhétorique du Directeur Général de l’ONASPORT.
Face à une série d’échecs et de stratégies infructueuses, l’indéboulonnable Directeur Général de l’ONASPORT a adopté une nouvelle approche pour tenter de justifier ses actions et rallier l’opinion publique à sa cause. Il met désormais en avant le prétexte fallacieux de la rénovation du stade Barthélémy Boganda, qu’il prétend être bloquée en raison de la présence du Centre Culturel Missy Momo dans le secteur.
Cette nouvelle stratégie vise à détourner l’attention du public en mettant en avant la rénovation des stades comme justification de ses actions contre le Centre Culturel Missy Momo et par extension, contre la loi et contre la justice. Pourtant à proximité de ce même stade, se trouve le terrain d’entraînement du club sportif Tempête Mocaf, qui a été récupéré et transformé en un centre culturel à but lucratif par Monsieur Alfred Poloko, un cadre du MCU, président du Conseil Économique et Social et membre de la loge de cryptomonnaie comme lui Hervé Severin Lidamon.
Malgré la présence d’autres structures et bâtiments dans le secteur, tels que des immeubles construits par des Libanais, des ateliers de menuiserie des Camerounais et des restaurants, des buvettes, le Directeur de l’ONASPORT Hervé Severin Lidamon ne cible que le Centre Culturel Missy Momo, situé plus loin dans le centre. Cette focalisation sélective remet en question les véritables motivations nichées derrière la tête du sieur Hervé Severin Lidamon, Directeur de l’ONASPORT et soulève des doutes sur la crédibilité de sa nouvelle stratégie.
Pressions et manipulations sur la ministre de l’Urbanisme.
Malgré sa nouvelle stratégie axée sur la rénovation du stade Barthélemy-Boganda, Hervé Severin Lidamon , Directeur Général de l’ONASPORT intensifie également la pression sur la ministre de l’Urbanisme. Sur les réseaux sociaux, une campagne de diffamation est mise en œuvre et orchestrée par avatars, insinuant que la ministre entretient des liens avec un opposant centrafricain et divulgue des informations confidentielles du Conseil des ministres à l’opposition. Ces attaques infondées visent tout simplement à fragiliser la position de la ministre en la poussant à la démission et à influencer l’opinion publique en sa défaveur.
Malgré ces attaques, la ministre maintient son calme et demeure ferme dans sa position comme une poule couveuse. Il est important de souligner que la décision concernant l’attribution de l’espace à Missy Momo ne relève pas de la seule autorité de la ministre, mais aussi celle du président de la République et validé par plusieurs décisions du tribunal.
Le contrat signé entre le ministère de l’Urbanisme et Missy Momo est de ce fait, hors compétence du ministère de la Jeunesse et des Sports et de plus simpliste encore pour ainsi dire vrai, dépasse la tête d’un DG comme Hervé Severin Lidamon. Ce contrat est du ressort désormais de la compétence de la justice centrafricaine en cas de litige ou de résiliation qui déterminera les responsabilités et les compensations éventuelles en cas de rupture de contrat. En réalité, y’a une vérité habillée en boubou noir qui se cache derrière.
La vérité derrière le conflit avec Missy Momo.
La véritable motivation du sieur Hervé Severin Lidamon, Directeur Général de l’ONASPORT dans le conflit avec Missy Momo, une personne publique, reste un mystère. Au-delà des prétendues préoccupations concernant la rénovation du stade, la vraie raison ne se situe pas entre ces deux personnes publique, ONASPORT et MISSY MOMO, qui œuvrent pour des intérêts publics, mais plutôt entre deux personnes physiques, Hervé Severin Lidamon et Armand Touaboy. Il semble que cette affaire soit motivée par des intérêts personnels muets comme des carpes.
Il est impératif que Hervé Severin Lidamon, le Directeur Général clarifie ses véritables motivations au lieu de manipuler l’opinion publique avec des allégations infondées. La résolution de ce conflit nécessite une transparence totale et une volonté de coopération pour parvenir à un accord équitable et durable.
Par Alain Nzilo
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