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Activités « travail-contre-rémunération » à Bangui (RCA) pour œuvrer à la réconciliation

Publié par: Corbeau News Centrafrique.

Les équipes de travail contre rémunération accomplissent tous types de tâches telles que le nettoyage des gouttières, des marchés et des canaux, la gestion des déchets et la réparation des ponts et des rues dans les premier, troisième et cinquième arrondissement de Bangui. L'OIM intervient avec le soutien de l'Union européenne en collaborant avec les communautés locales pour prospoer des activités de travail contre rémunération afin d'aider à rétablir les moyens d'existence des habitants à Bangui. © OIM 2014
Les équipes de travail contre rémunération accomplissent tous types de tâches telles que le nettoyage des gouttières, des marchés et des canaux, la gestion des déchets et la réparation des ponts et des rues dans les premier, troisième et cinquième arrondissement de Bangui. L’OIM intervient avec le soutien de l’Union européenne en collaborant avec les communautés locales pour prospoer des activités de travail contre rémunération afin d’aider à rétablir les moyens d’existence des habitants à Bangui. © OIM 2014

La crise qui sévit actuellement en République centrafricaine (RCA) a presque complètement paralysé l’économie du pays.

L’OIM intervient avec le soutien de l’Union européenne en établissant un partenariat avec les communautés locales pour proposer des activités de travail contre rémunération afin d’aider à rétablir les moyens d’existence des habitants à Bangui, la capitale.

Les équipes de travail contre rémunération accomplissent différentes tâches, notamment le nettoyage des gouttières, des marchés et des canaux, la gestion des déchets, et la réparation des ponts et des rues dans les premier, troisième et cinquième arrondissements de Bangui.

Les équipes de travail sont composées de 750 personnes d’ethnies, de religions et de milieux professionnels divers. La moitié des participants sont des femmes. Chaque équipe travaille pendant 10 jours et chaque participant gagne 50 dollars à la fin de la période de travail.

Avec l’argent gagné, Esther, une bénéficiaire du programme, a créé une petite entreprise qui vend des beignets. Elle partage son espace de travail avec deux autres bénéficiaires issus d’ethnies et de religions différentes.

« On a pensé qu’il serait mieux de louer ce petit endroit ensemble. Maintenant, tous nos amis et nos familles nous rendent visite et nous achètent de la nourriture. C’est mieux pour les affaires. Je pense que nous sommes un bon exemple pour la communauté. Il ne sert à rien de se battre pour avoir de la nourriture. On espère que la situation continuera de se stabiliser et que davantage de personnes viendront acheter notre nourriture », a confié Esther.

L’OIM œuvre en coopération étroite avec les autorités locales, sous la direction du Ministère de la planification, en vue d’identifier les participants au programme de travail contre rémunération. Des réunions communautaires ont lieu dans chaque arrondissement pour entreprendre des projets de nettoyage, décider quels membres de la communauté y participeront et mettre en place la procédure de recrutement. En coopérant directement avec les autorités locales, l’OIM a pour objectif de renforcer les relations entre les autorités locales et leurs électeurs.

Quelque 5050 personnes ont participé à des projets de travail contre rémunération de l’OIM depuis le mois de mars, et à ce jour, les équipes ont travaillé sur plus de 35 projets d’infrastructures dans les trois arrondissements.

« Je travaille ici pour rétablir la paix dans mon pays. Nous voulons la réconciliation. J’ai déposé les armes et je veux aider à relever le pays avec d’autres qui ont aussi abandonné le combat. Nous ne voulons plus rien de négatif », a confié l’un des bénéficiaires du programme et ancien combattant de la milice anti-balaka.

Le programme de travail contre rémunération de l’OIM fait partie du projet de stabilisation communautaire financé par l’UE. Il a débuté en mars 2014 et se poursuivra sur 18 mois. Le projet est composé de trois éléments : le travail contre une rémunération, des projets d’infrastructure dans les communautés mixtes et la promotion de la cohésion sociale au sein des communautés qui ont souffert d’extrêmes violences.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

l’OIM en RCA

Anne Schaefer
Email: aschaefer@iom.int
Tel. +236 7218 7635

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