Actes criminels à Bouar : les écoles Cotonaf A et B ravagées par des malfrats
Quelle est cette ombre malveillante qui s’abat régulièrement sur les écoles de Bouar ? Les établissements Cotonaf A et B ont été victimes, dans la nuit du 28 au 29 avril, d’actes de vandalisme d’une brutalité inouïe. Des malfrats sans scrupules ont pris d’assaut ces sanctuaires de savoir, dérobant et détruisant ce qu’ils trouvaient sur leur chemin.
Koumondji Nina Marie Kolette, la directrice de Cotonaf Mix B, est accablée par cette récurrence de la violence.
“Ce n’est pas la première fois que notre école subit de tels actes. Chaque incident nous laisse un peu plus démunis, et pourtant, nous nous efforçons de poursuivre notre mission éducative”, témoigne-t-elle avec une résilience teintée de désarroi.
Mangouré, à la tête de l’Association des Parents d’Élèves de Cotonaf Mix A, atteste de cette réalité sombre.
“Ces actes destructeurs ne sont pas isolés. Ils reviennent, inlassablement, détériorer notre espoir et notre engagement pour l’éducation de nos enfants”, partage-t-il, la voix chargée d’émotion.
La sécurité des lieux laisse à désirer, point faible régulièrement exploité par les auteurs de ces méfaits. Les gardiens, malgré leur sacrifice, se trouvent dépassés par l’ingéniosité et l’audace des vandales, ce qui permet à ces derniers de frapper en toute impunité.
En cette matinée fatidique, une enseignante s’est retrouvée devant un spectacle de désolation. Voici son récit :
“Ce matin, en ouvrant mon bureau, j’ai été confrontée à la désolation. Nos armoires vidées, les portes arrachées, et le bureau de mon collègue, un champ de ruines. Tout avait été détruit. Ils avaient même scié le mât du drapeau, symbole de notre fierté nationale, et brisé la porte de notre salle de classe. C’est un acte de mépris total pour ce que nous construisons ici chaque jour”.
Face à ces attaques répétées, la communauté éducative de Bouar se mobilise pour protéger son avenir. Malgré le chagrin et la colère, ils restent unis, déterminés à surmonter cette épreuve et à reconstruire, pour que l’école demeure un lieu sûr et propice à l’apprentissage.
Par Gervais Lenga
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