Chassé par ses propres camarades : la plateforme PJLOD suspend Tanza Saint-Cyr pour “faits contraires à l’éthique”

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Chassé par ses propres camarades : la plateforme PJLOD suspend Tanza Saint-Cyr pour “faits contraires à l’éthique”

 

Chassé par ses propres camarades : la plateforme PJLOD suspend Tanza Saint-Cyr pour "faits contraires à l'éthique"

Rédigé le 05 novembre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

C’est l’humiliation de trop pour Saint-Cyr Tanza, cet homme qui n’a même pas dépassé la classe de CM2, mais qui prétend briguer la présidence de la République centrafricaine en décembre 2025. Après avoir été la risée nationale avec ses déclarations comme “J’ai le copie dans ma bureau” et son incapacité à distinguer le Conseil constitutionnel du “conseil consultatif”, le voilà désavoué par sa propre famille politique.

Dans un communiqué de presse émis ce mardi 28 octobre 2025 à Bangui, la Plateforme des Jeunes Leaders de l’Opposition Démocratique (PJLOD) annonce officiellement la suspension de Combattant Tanza Saint-Cyr de ses rangs. Une décision qui intervient deux jours après l’Assemblée Générale du dimanche 26 octobre 2025, où les membres ont unanimement tranché : Tanza n’est plus des leurs.

Le communiqué, signé par le porte-parole Igor Mokpem, ne prend pas de gants. La PJLOD reproche à Tanza des “faits accomplis” qui sont “contraires à la vision politique et aux valeurs fondamentales défendues par la Plateforme”.

Plus précis encore, le texte affirme que “les actions de Combattant Tanza Saint-Cyr, jugées incompatibles avec l’éthique et les principes de la plateforme, ont conduit à cette mesure prise à l’unanimité par les membres lors de l’Assemblée Générale“.

Autrement dit : Tanza a dépassé les bornes. Ses gesticulations médiatiques, ses accusations sans fondement contre Dondra et Dologuélé, son instrumentalisation évidente par le pouvoir en place, tout cela a fini par dégoûter ses propres camarades.

La PJLOD va plus loin. Dans son communiqué, elle précise solennellement que “Combattant Tanza Saint-Cyr n’est plus coordonnateur et sympathisant de la Plateforme des Jeunes Leaders de l’Opposition Démocratique (PJLOD).”

Et elle ajoute ce coup fatal : “Toutes démarches, déclarations et actions entreprises par Combattant Tanza Saint-Cyr, à compter de la date de ce communiqué, relèvent de sa seule responsabilité et n’engagent en rien la Plateforme des Jeunes Leaders de l’Opposition Démocratique (PJLOD).”

En langage clair : débrouillez-vous avec Tanza. Ce qu’il dit ou fait désormais ne nous concerne plus. Nous ne voulons plus être associés à ce cirque.

C’est un désaveu total. Une rupture complète. Un reniement public.

Pour comprendre cette suspension spectaculaire, il faut revenir sur le parcours récent de Tanza Saint-Cyr. Cet homme, qui vit dans une maison de location modeste au quartier Ramandji dans le troisième arrondissement de Bangui, n’a ni les moyens financiers, ni le niveau intellectuel, ni la crédibilité politique pour briguer la magistrature suprême.

Et pourtant, il a déposé sa candidature. Comment ? Grâce à Touadéra. Le régime lui a donné les 15 millions de francs CFA nécessaires pour la caution. Le régime finance probablement l’ensemble de sa campagne. Et en échange, Tanza joue le rôle qu’on attend de lui : attaquer les vrais opposants, Dondra et Dologuélé, avec des accusations grotesques.

Lors du débat Patara de la radio Ndèkè-Luka, Tanza a déclaré avoir en sa possession une copie du passeport congolais d’Henri-Marie Dondra, ce qui prouverait que celui-ci n’est pas centrafricain. “J’ai le copie dans ma bureau”, avait-il déclaré dans un français approximatif qui avait fait exploser les réseaux sociaux de rire.

Il avait également affirmé que Dologuélé était devenu “apatride” après avoir renoncé à sa nationalité française. Mais pendant tout le débat, Tanza avait multiplié les bourdes linguistiques et les confusions. Il avait appelé le Conseil constitutionnel “le conseil consultatif” à plusieurs reprises, avant d’être corrigé par l’un des débatteurs.

Mais ce n’est pas tout. La lettre que Tanza a déposée au Conseil constitutionnel pour demander l’invalidation des candidatures de Dondra et Dologuélé a également été publiée sur les réseaux sociaux. Elle est truffée de fautes d’orthographe et de grammaire. Des internautes ont pris leur stylo rouge et ont corrigé la lettre comme un professeur corrige la copie d’un élève de primaire. En bas de la lettre corrigée, quelqu’un avait écrit : “Appréciation : obligation de reprendre la base (la classe de CI)”.

Un autre commentaire disait : “À l’écrit comme à l’oral, ce candidat, Tanza Saint-Cyr, doit remettre sa honte dans son slip et reprendre l’école Bâ-lâ, école des retraités, dans son école d’enfance à Koudoukou”.

Et puis il y a eu l’incident avec Élysée Nguimalé. Ce coordinateur d’une organisation de la société civile avait envoyé un message à Tanza après le débat : “Bonjour monsieur le Président. Félicitations pour ta prestation d’hier à l’émission Patara.”

Visiblement, Nguimalé se moquait de lui. Et Tanza l’a compris. Sa réponse avait été violente : “Je déteste les hypocrites. Ne m’envoies plus jamais de messages et plus jamais des appelles. Ok ?”

La capture d’écran de cet échange avait circulé massivement. Tanza était devenu un exemple parfait du ridicule.

Autre détail spectaculaire : selon la législation électorale précédente, il fallait une propriété bâtie pour être candidat à la présidentielle. Mais Tanza Saint-Cyr n’a pas de propriété bâtie. Il vit dans une maison de location. Comment a-t-il pu déposer sa candidature ? Mystère. Probablement que le régime a trouvé un moyen de contourner cette exigence.

Les Centrafricains se demandent : comment un homme qui n’a même pas une maison à lui peut-il prétendre diriger un pays ?

Face à ce naufrage, la PJLOD a décidé de couper les ponts. Dans son communiqué, la plateforme “réaffirme son engagement indéfectible envers les valeurs démocratiques, de la bonne gouvernance et du respect des institutions.”

Et elle ajoute : “Nous restons déterminés à poursuivre notre lutte pour un avenir meilleur de la République Centrafricaine, en adhérant aux principes de transparence, d’intégrité et de responsabilité.”

C’est une manière de dire : nous ne voulons pas être associés à la comédie organisée par Touadéra. Nous ne voulons pas que notre nom soit sali par les pitreries de Tanza. Nous avons des valeurs, et nous y tenons.

La suspension de Tanza par la PJLOD marque un tournant. Ce n’est pas seulement l’exclusion d’un membre encombrant. C’est un signal fort envoyé au régime Touadéra : vous pouvez acheter des hommes, mais vous ne pouvez pas acheter notre dignité.

Tanza Saint-Cyr est devenu le symbole d’un régime désespéré, prêt à financer n’importe qui pour tenter de déstabiliser l’opposition. Un régime tellement méprisant envers le peuple qu’il pense que les Centrafricains vont gober cette comédie.

Mais les Centrafricains ne sont pas dupes. Ils rient. Ils se moquent. Et maintenant, même les membres de sa propre plateforme politique l’abandonnent.
Alain Nzilo….

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