Le chèque de la honte : Rator  Ahamat Deleris , ex-braqueur devenu président du comité islamique, rackette les musulmans pour Touadéra

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Le chèque de la honte : Rator  Ahamat Deleris , ex-braqueur devenu président du comité islamique, rackette les musulmans pour Touadéra

 

Don du comité islamique de Centrafrique à Touadera pour le financement de sa campagne électorale don-du-comite-islamique-de-centrafrique-a-touadera_500
Don du comité islamique de Centrafrique à Touadera pour le financement de sa campagne électorale don-du-comite-islamique-de-centrafrique-a-touadera_500

 

Rédigé le 30 octobre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

La photo de la remise du chèque de 30 millions de francs CFA à Touadéra le 11 octobre 2025 montre les visages de ceux qui ont organisé ce racket déguisé en “don communautaire”. Corbeau News Centrafrique a identifié plusieurs personnages clés présents sur cette image qui restera dans l’histoire comme un exemple de l’instrumentalisation de la religion et du chantage économique pratiqué par le régime de Touadera.

 

 

Pour bien commencer, il faut regarder la photo de la cérémonie largement partagée sur les réseaux sociaux. Au centre, en tenue bleue, se tient Ousmane Abakar, surnommé “Kourga”, dit “Courage”. C’est lui qui tient le chèque géant aux côtés de Touadéra. Ce personnage fait partie du cercle restreint de ceux qui ont supervisé la collecte forcée des 100 millions auprès des commerçants musulmans tchadiens d’origine. Le surnom “Kourga” prend une dimension ironique dans ce contexte. Quel “courage” faut-il pour racketter des commerçants qui n’ont pas le choix ? Quel “courage” faut-il pour se prosterner devant Touadéra avec un chèque volé dans les poches des petits commerçants du PK5 ? Détail révélateur du niveau des personnages impliqués dans cette opération : Ousmane Abakar occupe un poste au Conseil Économique et Social alors qu’il ne sait ni lire ni écrire.

 

Aroufaï, vêtu de blanc et positionné à côté de Kourga, est un autre acteur majeur de cette opération de racket. Selon nos sources, il fait partie de la direction du comité islamique qui a organisé les “sollicitations” auprès des commerçants. Sa présence aux côtés de Courage pour cette photo officielle montre qu’il est l’un des organisateurs principaux de ce racket présenté comme un acte de solidarité religieuse. C’est un véritable toto qui ne sait même pas écrire son nom, mais qui siège néanmoins comme chargé de mission à l’Assemblée Nationale. Cette situation où des analphabètes occupent les plus hautes fonctions de l’État en dit long sur le niveau de décomposition des institutions centrafricaines sous Touadéra.

 

Mahamat Tahir, alias Koyanga, identifiable à son boubou blanc et son chapeau, est également présent sur la photo. Ce personnage influence joue un rôle important dans les milieux économiques musulmans de Bangui. C’est aussi un véritable toto. Sa participation à cette cérémonie confirme que l’opération a été supervisée par les figures les plus controversées de la communauté musulmane, celles qui ont les moyens de faire pression sur les commerçants pour qu’ils “contribuent”.

 

Un peu derrière, avec une casquette du MCU, c’est Amine, le faux trafiquant de Dubaï. Nos sources le décrivent comme un personnage qui se présente comme un homme d’affaires opérant depuis Dubaï, mais dont la réputation et les activités réelles sont sujettes à caution. Sa présence lors de cette remise de chèque à Touadéra indique qu’il fait partie du réseau de ceux qui ont organisé la collecte.

 

À la droite de Touadéra, portant un chapeau noir, se tient le président des colonies tchadiennes en Centrafrique, mais également le président du parti du président tchadien en RCA. Sa présence est significative. Elle confirme ce que beaucoup soupçonnaient : une partie importante de cette collecte a été effectuée auprès de commerçants d’origine tchadienne installés en Centrafrique. Ces commerçants, souvent stigmatisés et vulnérables, sont particulièrement exposés aux pressions et au chantage. Le fait que le président des colonies tchadiennes soit présent pour cette remise officielle confirme que la communauté tchadienne a été particulièrement sollicitée, peut-être même contrainte, de contribuer massivement à cette collecte.

 

À la gauche de Touadéra se tient Rator  Ahamat Deleris, président du comité islamique de Centrafrique. C’est le principal moteur de ce racket. Ex-braqueur, Rator  Ahamat Deleris est un homme redoutable dans la mafia musulmane du pays. Sa position aux côtés du président confirme qu’il fait partie du cercle restreint qui a supervisé cette opération. Comment un ex-braqueur a-t-il pu devenir président du comité islamique centrafricain ? Cette question en dit long sur l’état des institutions communautaires dans un pays où les criminels peuvent occuper les plus hautes fonctions.

 

Derrière le groupe principal, en boubou chocolat, se tient Sani Yalo, un autre mafieux musulman influent. Sani Yalo est d’origine mixte : son père est nigérien et sa mère tchadienne. Ce personnage joue le rôle de conseiller spirituel de Touadéra, ce qui est en soi une aberration. Comment un président peut-il avoir pour conseiller spirituel un homme connu pour ses activités mafieuses ? Sani Yalo est également directeur de BARC, activité peu compatible avec le rôle de guide spirituel qu’il prétend jouer. Sa présence sur cette photo confirme que cette opération n’a rien de religieux ou de spirituel. C’est une affaire purement mafieuse organisée par des hommes sans scrupules qui instrumentalisent la religion pour servir leurs intérêts et ceux du régime.

 

La cérémonie de la remise du chèque s’est déroulée devant le domicile du président du comité islamique de Centrafrique, monsieur Rator  Ahamat Deleris, sous un chapiteau décoré aux couleurs bleues et blanches. Le décor soigné, les tenues impeccables, les sourires affichés : tout est fait pour donner l’impression d’un événement festif, d’un geste généreux de la communauté musulmane envers son président. Aussi, à côté de la maison de monsieur Rator Ahamat Déléris, se trouve également la maison du président officiel des colonies tchadiennes en Centrafrique, celui-là même qui est en chapeau noir à droite de Touadéra. Cette proximité géographique n’est pas un hasard. Elle montre les liens étroits entre Rator Déléris et la communauté tchadienne, et explique comment la collecte forcée auprès des commerçants tchadiens a pu être organisée aussi efficacement.

 

Mais derrière ces apparences, la réalité est sordide : des commerçants rackettés, des pressions exercées, du chantage économique, une instrumentalisation politique de la religion, et une violation flagrante du code électoral.

 

Absence remarquée : Saboura, président du marché PK5, n’était pas présent à la cérémonie. Cette absence est significative. Le président du marché PK5, qui représente les petits commerçants du quartier, a refusé d’assister à cette mascarade. Son absence montre que même au sein de la communauté musulmane du PK5, tout le monde ne cautionne pas cette opération. Les petits commerçants, ceux qui ont été contraints de payer, ceux qui subissent le racket organisé par Rator Déléris et sa bande, n’étaient pas représentés à cette cérémonie. Seuls les mafieux, les profiteurs, les collaborateurs du régime étaient présents pour sourire devant les caméras. Le peuple du PK5, lui, était absent. Il n’a pas voulu cautionner cette trahison.

 

Les hommes présents sur cette photo ne représentent pas la communauté musulmane centrafricaine. Ils représentent leurs propres intérêts économiques et politiques. Ils ont organisé un racket auprès de commerçants vulnérables pour acheter la protection du régime Touadéra. En agissant au nom de la “communauté musulmane”, ils exposent tous les musulmans centrafricains à être perçus comme des soutiens de Touadéra. Ils instrumentalisent la religion pour servir leurs intérêts personnels. Ils créent des divisions au sein de la communauté entre ceux qui ont été contraints de payer et ceux qui refusent d’être associés à cette manipulation.

 

Ces hommes ont trahi la confiance de leur communauté. Ils ont utilisé leur position de dirigeants du comité islamique pour organiser un chantage économique au profit du régime. Ils ont transformé la religion en instrument politique.

 

Au centre de la photo, Touadéra arbore un large sourire. Il tient le chèque géant avec satisfaction. Ce sourire est celui d’un homme qui vient de réussir un coup : obtenir 30 millions, ou 100 millions selon les sources réelles, en violant le code électoral, en instrumentalisant une communauté religieuse, en faisant chanter des commerçants vulnérables. Touadéra sait parfaitement que cet argent n’est pas un “don volontaire”. Il sait que les commerçants ont été contraints de payer. Il sait que c’est du chantage économique. Mais cela ne le dérange pas. Au contraire, cela le satisfait. Parce que c’est exactement ainsi qu’il gouverne : par le chantage, la pression, la manipulation.

 

Cette photo du 11 octobre 2025 restera dans l’histoire centrafricaine comme le symbole de l’instrumentalisation politique de la religion par un régime autoritaire qui n’hésite pas à manipuler les communautés religieuses pour se maintenir au pouvoir. Elle symbolise le chantage économique pratiqué systématiquement par le régime Touadéra contre les commerçants, les opérateurs économiques, tous ceux qui ont besoin de protections pour continuer à exercer leurs activités. Elle représente la trahison des élites communautaires qui, au lieu de protéger leurs communautés, les vendent au pouvoir pour préserver leurs propres intérêts. Elle montre la violation impunie du code électoral par un régime qui reçoit publiquement des financements illégaux d’organisations religieuses sans que personne ne puisse rien faire. Elle témoigne du mépris du régime pour les lois qu’il est censé faire respecter mais qu’il viole ouvertement quand cela l’arrange.

 

Les musulmans centrafricains qui ne se reconnaissent pas dans cette opération doivent maintenant identifier clairement les responsables. Ils savent désormais qui sont les hommes qui ont organisé ce racket : Ousmane Abakar “Kourga” qui ne sait ni lire ni écrire mais siège au Conseil Économique et Social, Aroufaï qui ne sait même pas écrire son nom mais conseille l’Assemblée Nationale, Mahamat Tahir alias Koyanga, Amine le faux trafiquant de Dubaï, Sani Yalo le mafieux conseiller spirituel de Touadéra, le président des colonies tchadiennes, et Rator Ahamat Déléris l’ex-braqueur devenu président du comité islamique.

 

Ces hommes doivent être tenus pour responsables de cette trahison. Ils ont agi en dehors de tout mandat communautaire. Ils ont rackетté des commerçants. Ils ont instrumentalisé la religion. Ils ont exposé toute la communauté musulmane à être stigmatisée comme soutien de Touadéra. Les fidèles musulmans doivent exiger des comptes. Où sont passés les 100 millions collectés ? Pourquoi seulement 30 millions ont été remis publiquement ? Qui a décidé de cette opération ? Qui a autorisé ces hommes à agir au nom de toute la communauté ?

 

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