Touadéra, réveille-toi! L’ACFPE s’éteint à petit feu sous Mouanga : Droits bafoués, agents terrorisés, fonds détournés pour le clan familial

Rédigé le 24 septembre 2025 .
Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC).
L’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi se meurt sous une gestion familiale destructrice.
Monsieur le Président Faustin-Archange Touadéra, dont tout le monde te connait avec ton sobriquet de Baba Kongoboro, l’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (ACFPE), pilier de l’insertion des jeunes chômeurs centrafricains, agonise sous la direction tyrannique de la ministre du Travail, Annie Michelle Mouanga. Les droits des agents sont bafoués sans vergogne, le personnel vit dans la terreur d’une surveillance paranoïaque, et les fonds publics sont détournés massivement pour enrichir une “Diaspora” familiale établie en France. Ce scandale de népotisme et de corruption, organisé par Mouanga et son entourage comme Aristide Ganabo et Renée Michele Bimbo, , menace de ruiner définitivement cette institution vitale.
Les échos des plaintes internes, relayés par diverses enquêtes menée par la rédaction du CNC, témoignent de l’urgence d’une intervention présidentielle avant que l’ACFPE ne devienne un cadavre administratif. La situation actuelle représente une destruction méthodique d’une institution publique au service d’intérêts privés familiaux.
Les droits fondamentaux des agents sont piétinés avec une brutalité inouïe. Sous l’autorité de Mouanga, nommée en 2021 et reconduite en 2024 malgré un bilan d’incompétence chez Orange Centrafrique, les employés de l’ACFPE sont privés de leurs acquis les plus élémentaires. Les frais médicaux ne sont plus remboursés, les salaires sont gelés sous prétexte de “tension de trésorerie”, et les intégrations dans la fonction publique sont exclusivement réservées aux protégés du système comme Aristide Ganabo.
La sœur cadette de la ministre, Renée Michèle Bimbo, parachutée directrice générale par népotisme patent, règne en despote rancunière. Elle licencie systématiquement les anciens cadres compétents pour installer des incompétents familiaux grassement rémunérés. Un appel à candidatures confectionné sur mesure pour légaliser rétroactivement son intérim illégal d’une année écarte délibérément les experts, transformant l’agence en fief privé où le mérite n’a plus cours.
Les agents, autrefois fiers de contribuer à la lutte contre le chômage, mendient aujourd’hui leurs droits les plus basiques dans un climat d’hypocrisie générale. L’ironie atteint son comble quand Mouanga présidait encore le 8 septembre un atelier sur le “renouvellement du pacte social” à l’ACFPE, vantant l’intégration des stagiaires tout en bafouant les droits de ses propres employés.
La terreur constitue le quotidien des agents de l’ACFPE. L’institution est devenue une prison administrative sous l’autorité de Mouanga, où la paranoïa et l’intimidation dictent la loi. Son chargé de mission, Aristide Ganabo, surnommé le “Wagner de l’ACFPE” pour ses méthodes brutales, ainsi que des alliés comme le professeur compétent Henri Koulayom, promu président du conseil d’administration en raison de son amitié avec le mari de la ministre, instillent une peur généralisée.
“Tout le monde est agent de renseignement”, murmurent les employés, constamment surveillés par des collègues complices et terrorisés par des limogeages pour le moindre mot de travers. Bimbo, inexpérimentée mais “culottée”, règle ses comptes personnels un à un, créant un climat de désespoir où les informaticiens chevronnés sont relégués au profit de neveux au chômage. Cette dictature du népotisme a transformé l’agence en un environnement toxique où les abus de pouvoir sont monnaie courante et les plaintes étouffées dans l’œuf.
Plus grave encore, les fonds publics sont massivement détournés vers des amis de France pour enrichir le clan Mouanga. Les contributions patronales, qui financent l’ACFPE sans subvention étatique, servent de vache à lait à une “Diaspora” familiale opportuniste. La sœur Ledo, commerçante en France, est promue consultante pour des formations fictives en “changement de mentalité”, facturées des millions de francs CFA pour des sessions vides de contenu.
Une semaine de présence à Bangui lui rapporte 7 millions de francs CFA, soit 250 000 francs CFA par jour, montant qui représente le triple de ce que percevaient les experts français qualifiés d’antan. Ces détournements massifs, organisés par Mouanga via son réseau “Diaspora”, incluent des rétrocommissions systématiques et des marchés publics surfacturés, comme ce portail d’entrée facturé 20 millions de francs CFA au lieu de 2 millions.
Les fonds destinés à la lutte contre la pauvreté s’évaporent vers Paris, laissant l’ACFPE exsangue et incapable d’honorer ses missions fondamentales. Cette hémorragie financière prive les jeunes centrafricains des formations et opportunités auxquelles ils ont droit, détournant leurs espoirs vers l’enrichissement d’une élite corrompue.
L’ampleur du désastre dépasse l’entendement. L’ACFPE, qui était autrefois une référence en matière de formation professionnelle et d’insertion, est devenue un exemple parfait de la déchéance institutionnelle. Les vrais bénéficiaires, ces milliers de jeunes chômeurs en quête d’avenir, sont sacrifiés sur l’autel des ambitions familiales d’une ministre sans scrupules.
Les conséquences de cette gestion calamiteuse se ressentent déjà dans tout le secteur de l’emploi centrafricain. Les partenaires internationaux commencent à s’inquiéter de l’utilisation de leurs fonds, les entreprises privées hésitent à renouveler leurs contributions, et la crédibilité de l’institution s’effrite chaque jour davantage.
Les témoignages des agents convergent tous vers le même constat accablant : l’ACFPE traverse la pire crise de son existence. Cette institution, créée pour être un levier de développement économique et social, est devenue un gouffre financier au service d’intérêts particuliers. La transformation est si radicale que nombreux sont ceux qui ne reconnaissent plus l’agence qu’ils ont servie avec dévouement pendant des années.
Monsieur le Président Touadéra, Premier ministre Félix Moloua et ministre contrôleur Roméo Gribingui : l’heure n’est plus aux atermoiements. L’ACFPE agonise sous cette ministre corrompue, dont l’appétit insatiable gangrène l’administration depuis l’entreprise d’intérim Impact 236 jusqu’au pillage de la CNSS. Un audit immédiat de ces détournements vers la France s’impose, ainsi qu’une protection urgente des agents terrorisés et la restauration de leurs droits bafoués.
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