Albert Yaloke Mokpem, un quasi-illéttré, s’attaque violemment à l’Union européenne dans l’affaire Figueira

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Albert Yaloke Mokpem s’attaque violemment à l’Union européenne dans l’affaire Figueira

 

Albert Yaloke Mokpem s'attaque violemment à l'Union européenne dans l'affaire Figueira

 

Albert Yaloke Mokpem , porte-parole présidentiel, sacrifie la diplomatie centrafricaine sur l’autel du populisme anti-occidental.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

Albert Yaloke Mokpem a franchi le Rubicon diplomatique. Lors d’une conférence de presse diffusée sur Radio Centrafrique, le porte-parole de la présidence centrafricaine a livré un réquisitoire incendiaire contre l’Union européenne, accusée de mépriser la justice centrafricaine dans l’affaire Figueira. Sa charge frontale transforme ce dossier judiciaire en bataille idéologique, compromettant gravement les relations entre Bangui et Bruxelles.

 

L’offensive d’Albert Yaloke Mokpem vise particulièrement les sanctions européennes qu’il présente comme du deux poids deux mesures : “Quand un Blanc commet des délits en République centrafricaine, il ne doit pas passer devant la justice de notre pays “. Cette sortie fracassante plonge la République centrafricaine dans une crise diplomatique aux conséquences incalculables.

 

Comme vous le savez, l’Union européenne, qui est d’ailleurs le premier partenaire financier du pays avec la Banque mondiale, se retrouve publiquement humiliée par un gouvernement qu’elle finance massivement.

 

Le porte-parole Albert Yaloke Mokpem  brandit l’affaire Figueira comme preuve de l’efficacité judiciaire centrafricaine, citant des preuves de virements et transferts de fonds découvertes lors de l’enquête. Il fustige les critiques européennes comme une négation des capacités nationales : “C’est à dire que nous ne sommes pas capable de faire des enquêtes pour savoir si quelqu’un est coupable ou innocent ?”. Cette indignation sonne pourtant faux face à la réalité du système judiciaire centrafricain.

 

Car l’affaire Figueira illustre précisément les dysfonctionnements dénoncés par l’Europe. Ce ressortissant européen, arrêté le 25 mai 2024 à Zémio (1113 kilomètres de Bangui) et transféré dans la capitale par Wagner, croupit dans les geôles de la prison du camp de Roux sur décision simple des Wagner depuis des mois. Les “preuves” évoquées par Mokpem ont été fabriquées de bout en bout par Wagner, maître absolu de l’appareil répressif centrafricain. Dans les conteneurs positionnés à l’aéroport de Bangui M’Poko, dans la prison souterraine du camp de Roux, le groupe russe fabrique des dossiers sur mesure selon les besoins politiques du moment.

 

Cette présentation transforme une violation des droits humains en victoire de la souveraineté nationale. Quand des mercenaires étrangers dictent les arrestations et fabriquent les preuves, où se trouve cette souveraineté tant revendiquée ? Albert Yaloke Mokpem défend un système où Wagner opère des prisons parallèles, transporte des détenus par hélicoptère et impose ses verdicts sans contrôle judiciaire. La récente fouille faite par un ministre-conseiller présidentiel accompagné de mercenaires russes dans la prison du camp de Roux démontre l’effondrement total de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et judiciaire.

 

Le porte-parole Albert Yaloke Mokpem  pousse l’audace jusqu’à accuser l’Europe de racisme latent : “Parce que nous sommes des Noirs, c’est arbitraire“. Cette instrumentalisation des tensions raciales vise à rallier l’opinion publique centrafricaine derrière le gouvernement, présenté comme victime d’un mépris occidental. En jouant sur les blessures de l’histoire coloniale, Mokpem espère détourner l’attention des dysfonctionnements internes. Mais cette tactique de la terre brûlée hypothèque gravement l’avenir du pays en aliénant définitivement les partenaires européens.

 

L’ironie de la situation saute aux yeux. Pendant que Albert Yaloke Mokpem  dénonce l’ingérence européenne, Wagner opère en toute impunité sur le territoire national, transformant la République centrafricaine en terrain de jeu géopolitique russe. Les vrais colonisateurs d’aujourd’hui ne viennent plus de l’Ouest mais de l’Est, et le porte-parole présidentiel leur déroule le tapis rouge. Contrairement à l’Union européenne qui finance le développement du pays, la Russie exploite les ressources centrafricaines contre une “protection” du régime.

 

Cette offensive révèle l’impasse dans laquelle s’est enfermé le pouvoir centrafricain. Tributaire de Wagner pour sa survie politique, le gouvernement ne peut plus critiquer les excès de ses protecteurs russes. Il lui reste à attaquer ceux qui les dénoncent, au risque de couper les ponts avec l’Europe. Cette fuite en avant dessine un scénario catastrophe pour la République centrafricaine, qui basculera définitivement dans l’orbite russe en échangeant ses richesses contre une protection illusoire.

 

En s’attaquant frontalement à l’Union européenne, Albert Yaloke Mokpem croit défendre la fierté nationale. En réalité, il précipite son pays vers l’isolement international, sacrifiant l’avenir centrafricain sur l’autel de calculs politiciens à court terme. Cette guerre des mots aura des conséquences durables : moins d’investissements, moins de coopération, moins d’espoir pour un peuple qui mérite mieux que les gesticulations de ses dirigeants. Dans les chancelleries européennes, on prend note. La République centrafricaine vient de choisir son camp, et ce n’est pas celui du développement, mais celui de la dictature sanglante.

 

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