De retour de France, le pasteur Moussa Faki attaque en plein culte le journal Corbeau News Centrafrique et relance le débat sur les accusations portées par ses fidèles contre lui

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De retour de France, le pasteur Issene FAKI attaque en plein culte le journal Corbeau News Centrafrique et relance le débat sur les accusations portées par ses fidèles contre lui

 

De retour de France, le pasteur Issene Faki attaque en plein culte le journal Corbeau News Centrafrique et relance le débat sur les accusations portées par ses fidèles contre lui
Le Pasteur controversé Faki Issene

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le pasteur Issene FAKI a fait son retour à Bangui le dimanche 22 juin dernier après un mois passé en France. Aussitôt, l’église a annoncé qu’il ferait une prédication le dimanche 29 juin 2025. Dès ce premier sermon, il s’en est pris directement à Corbeau News Centrafrique, sans aborder les accusations graves que portent contre lui les membres de sa propre église.

 

Issene Faki dirige l’église baptiste Euphèbe Bataillon 2 dans la capitale centrafricaine. Il était parti en France pour une réunion de la confédération des églises. Mais avant son départ, il avait prévu d’organiser une rencontre nocturne à la maison Dorcas, dans le quartier Boy-Rabe (4e arrondissement). L’objectif était de répondre aux accusations diffusées par Corbeau News Centrafrique et sur les réseaux sociaux. Quelques heures avant l’événement, il a annoncé son voyage et reporté la réunion de dix jours. Cette décision a déçu les fidèles, déjà mécontents de sa façon de diriger l’église.

 

Alors que son retour à Bangui avait été annoncé le dimanche 22 juin dernier, l’église a annoncé que le pasteur Issene FAKI ferait une prédication le dimanche 29 juin 2025.

 

Ainsi, ce dimanche 29 juin 2025, après neuf mois d’absence de la chaire suite à un accident de moto sur la route de Bambari, les fidèles attendaient le retour de leur pasteur pour diriger les activités de l’église. En plein culte, le responsable des activités a annoncé qu’il allait passer la parole au pasteur Issene Faki. Surprise : c’est Simon Narcisse Sakama qui s’est levé, universitaire et anthropologue de formation. Il était visiblement entendu avec Faki depuis le début. Sous le thème de la « repentance », le sermon de Sakama a été perçu par plusieurs comme une manœuvre.

 

Après que Sakama ait terminé sa prédication, ce dernier a dit : « Je vais laisser la parole au pasteur Issene Faki, comme il vient de revenir de France, il va saluer les fidèles ». Mais quand ce pasteur a pris la parole pour saluer son retour, il a transformé le moment en attaque contre Corbeau News Centrafrique et en véritable procès dans l’église. « Je suis de retour, et je vais régler le problème de Corbeau News. Ils racontent des mensonges sur moi ! Ceux qui parlent dans mon dos, le micro est là, venez parler devant moi ! », a-t-il lancé avec défi. Il a transformé l’église en système de procès, alors qu’il avait lui-même programmé une réunion pour le 5 juillet où il avait prévu de convoquer l’entrepreneur chargé de la reconstruction de l’église.

 

Ces propos ont perturbé le culte ce jour. Des murmures ont circulé, certains fidèles se demandant s’il n’a pas pris de la drogue, tandis que d’autres y ont vu une tentative désespérée pour détourner l’attention des accusations : détournements de fonds, gestion autoritaire et comportement inadéquat.

 

L’incident de Bambari qui a tout changé

 

Rappelez-le, neuf mois plus tôt, Issene FAKI avait eu un accident de moto sur la route de Bambari. Transporté à Bangui pour des soins, il avait reçu la visite de fidèles venus prier pour lui. Au lieu de montrer de la reconnaissance, il les a insultés et accusés sans raison apparente. « Nous sommes venus le soutenir, et il nous a traités comme des ennemis. Quel pasteur fait ça ? », raconte un membre présent. Cet incident a renforcé l’image d’un homme incapable de respecter ceux qui lui tendent la main. Tout le monde pense que ce comportement ce dimanche là n’est pas une exception.

 

L’affaire du terrain de Samba

 

Comme le pasteur Issene FAKI demande à ses membres de lui sortir des preuves, les fidèles commencent à murmurer. Certains se sont rappelés de l’affaire de l’achat d’un terrain au village Samba, sur la route de Mbaïki pour des œuvres sociales. C’était en 2022 quand l’église avait chargé Issene Faki d’acquérir ce bien pour la construction d’une école pour l’église. Mais Issene FAKI a finalement acheté le terrain, mais à son nom propre. Il l’a enregistré à son nom personnel, un acte que les fidèles considèrent comme une tentative de s’approprier un bien de l’église. Face à l’indignation, des négociations ont été menées pour transférer le titre au nom de l’église, mais des doutes persistent sur la réalisation effective de ce changement.

 

« Il a voulu prendre un terrain qui appartient à l’église. C’est l’acte d’un voleur, pas d’un serviteur de Dieu », dénonce une fidèle de longue date.

 

La disparition de 3 millions de FCFA

 

Comme le pasteur Issene FAKI demande de preuves, CNC peut le rappeler de l’histoire de la disparition de 3 millions de francs CFA de l’église. Souviens toi FAKI, en 2023, un autre scandale a éclaté avec la disparition de 3 millions de FCFA du coffre-fort de l’église. La trésorière générale, diaconesse Yvette Lavodrama, était partie en Côte d’Ivoire pour un deuil familial. Elle avait laissé le coffre dans le bureau du pasteur Moussa FAKI, avec la clé confiée à son adjointe, la diaconesse Rose AGOUBEYO. Avant son départ, madame Lavodrama avait vérifié, en présence de madame AGOUBEYO, que les 3 millions étaient bien là.

 

Une fois que la trésorière était partie en Côte d’Ivoire, Pasteur Issene FAKI a insisté à la diaconesse AGOUBEYO  pour déplacer le coffre à son domicile, sous prétexte de sécurité. « Ce n’est pas sûr ici, il faut le mettre dans ma chambre », avait-il déclaré. Quand il l’a ouvert avec Madame Agou pour recompter l’argent, tout semblait intact.

 

Lorsque la diaconesse Yvette Lavodrama est revenue à Bangui de son voyage en Côte d’Ivoire, elle a demandé à son adjointe, la diaconesse Rose Agoubeyo, de lui restituer le coffre-fort qu’elle lui avait confié. Cette dernière a expliqué que le coffre avait été déplacé chez le pasteur Issene FAKI pour des raisons de « sécurité ».

 

Ainsi, une rencontre a été organisée pour récupérer le coffre. À l’ouverture, stupeur : les 3 millions de FCFA, soigneusement comptés auparavant par Lavodrama et Faki en présence d’Agoubeyo, avaient disparu. Interrogée, Agoubeyo a déclaré ignorer ce qui s’était passé, rappelant que le coffre était sous la garde de Faki, dans sa chambre. Face aux questions pressantes, Issene Faki, avec le soutien du secrétaire général Norbert Ngueto, a étouffé l’affaire, déclarant qu’il fallait « arrêter le problème pour éviter de troubler les fidèles ». Ngueto, en connivence avec Faki, a participé à cette tentative de dissimulation. Les quatre personnes informées de l’existence de cet argent – Faki, Ngueto, Lavodrama et Agoubeyo – doivent des explications. Cette disparition, restée secrète pour beaucoup de fidèles, est une preuve accablante des agissements douteux du pasteur, que Corbeau News Centrafrique entend révéler au grand jour.

 

Une réunion programmée pour le 5 juillet

 

Face à la pression, Issene Faki a convoqué une réunion pour le 5 juillet 2025 à la maison Dorcas. Y seront présents les responsables des organes de l’église (chorale, jeunesse, femmes, comité de prière) et l’entreprise chargée de la reconstruction de l’église. Il prétend vouloir interroger le responsable de l’entreprise sur l’utilisation des fonds, mais les fidèles y voient une diversion.

 

« Il a imposé l’offre à 600 millions de FCFA, ignorant celle à 300 millions, plus abordable. Maintenant, il fait semblant d’enquêter ? C’est du théâtre ! », dénonce un membre du comité de gestion. L’appel d’offres pour la reconstruction avait reçu trois propositions : 300, 400 et 600 millions de FCFA. Malgré l’avis des fidèles pour l’option la plus économique, Faki a choisi la plus chère, alimentant les soupçons de rétrocommissions.

 

Ses projets personnels, comme une école privée à Voudambala et une ferme sur la route de Damara, sont soupçonnés d’être financés par ces fonds détournés.

 

Un règne par la peur

 

Depuis son arrivée en 2019, imposée par des proches au sein de l’Union des Églises Baptistes (UFEB), notamment Maurice Gazayeke et Ambeka, Faki dirige par la peur. Avec l’aide de Simon Narcisse Sakama, il surveille les fidèles, enregistre leurs conversations et punit toute critique par des exclusions ou des humiliations publiques.

 

L’église, qui comptait 1 000 fidèles avant 2019, n’en a plus qu’environ 200. « Il a transformé notre sanctuaire en prison. On ne peut plus parler librement », confie une femme de la chorale.

 

En mars 2025, sa participation à une prière publique pour le président Faustin-Archange Touadéra, lors des neuf ans de son pouvoir, a choqué les fidèles, qui y voient une tentative de s’attirer des faveurs politiques pour couvrir ses méfaits.

 

Un défi lancé aux détracteurs

 

Issene Faki a transformé le culte du 29 juin en tribune pour défier ses détracteurs, les invitant à « venir au micro ». « S’il a des réponses, pourquoi ne pas attendre la réunion du 5 juillet ? », s’interroge un fidèle. Ses propos incohérents ont conduit certains à questionner son état mental.

 

Les fidèles, exaspérés, exigent le départ de Faki et un nouveau pasteur pour restaurer l’unité. Ils accusent l’UFEB de protéger Faki malgré leurs plaintes. « Il pille l’église, sème la discorde et agit comme un bandit. L’UFEB doit intervenir avant que Bataillon 2 ne s’effondre », avertit une fidèle.

 

Vers un affrontement inévitable ?

 

La réunion du 5 juillet s’annonce tendue, les membres promettant de confronter Faki avec des preuves : le terrain de Samba, les 3 millions disparus, l’appel d’offres truqué. « Il demande des preuves ? Nous en avons beaucoup ! », déclare un membre du comité de gestion.

 

En s’attaquant à Corbeau News Centrafrique, Faki sous-estime la détermination des fidèles et des médias. « Il pense pouvoir intimider tout le monde, mais la vérité finira par sortir », conclut un fidèle.

 

Sans action rapide de l’UFEB, Issene FAKIrisque de laisser une communauté brisée par ses abus, sa cupidité et son mépris pour ceux qui lui faisaient confiance….

 

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